Zébulon
EAN13
9782267020854
ISBN
978-2-267-02085-4
Éditeur
Christian Bourgois
Date de publication
Collection
Littérature étrangère
Nombre de pages
350
Dimensions
20 x 12 x 2 cm
Poids
318 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
850
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L’histoire se déroule aux États-Unis, vers 1856, en pleine ruée vers l’or. Zébulon Shook est un trappeur de l’Arizona. Un jour, il voit arriver dans sa cabane un couple étrange, un trappeur fou et sa compagne. La rencontre est sanglante. Avant de mourir, la femme lui jette un sort: il sera condamné à errer entre les mondes. Il se met à la recherche de sa mère, que son père a abandonnée pour courir aux mines californiennes. Dans sa quête, il est accompagné d’Hatchet Jack, son demi-frère.

Lorsqu’ils parviennent à destination, leur mère se révolte contre la chute du prix des peaux de bêtes qu’elle est venue vendre. Elle est abattue sur le champ.

Quelque temps après, il fait la connaissance d’un « comte » russe et de sa compagne, Delilah, une ancienne esclave métisse, que Zébulon tente de séduire. S’ensuivent des échanges de coups de feu. Lorsque Zébulon se réveille, au fond d’un fossé, il remarque un trou au niveau de son cœur. Sans savoir qui lui a tiré dessus ni s’il est encore vivant ou déjà mort, Zébulon poursuit sa route vers le sud, braquant des diligences et des banques pour subvenir à ses besoins. À son arrivée à Vera Cruz, au Mexique, il retrouve Delilah et le comte. Prétendant parfaitement connaître la Californie, il accepte de leur servir de guide et embarque avec eux à bord d’un voilier qui doit les mener au Nicaragua. Mais, ne parvenant pas à garder ses distances avec Delilah, Zébulonl est banni du bateau. Il est débarqué au Panama, d’où il parvient finalement à traverser l’isthme et arriver sur la rive Pacifique. En route, il croise un journaliste auprès de qui il ne peut se retenir de se vanter d’avoir commis d’abominables forfaits, se présentant comme le plus sanguinaire des hors-la-loi. Le journaliste s’empresse d’écrire un article à son sujet. Aussi, lorsque Zébulon débarque à San Francisco, la ville est couverte d’avis de recherche promettant une prime rondelette pour sa capture.

Zébulon finit par retrouver son père, au moment même où celui-ci est abattu après avoir mis le désordre dans un saloon. Zébulon lui-même se retrouve capturé et enfermé dans un « pénitencier flottant » sur le fleuve Sacramento. Il s’en évade, retrouve Delilah et Hatchet Jack. Tous se retrouvent poursuivis par le directeur de la prison, un sadique qui a juré la perte de Zébulon.

Le roman se termine dans un saloon sur la côte de l’Oregon, devant une fresque peinte par un ancien camarade de détention de Zébulon, qui, de saloon en saloon, illustre sa vie aventureuse de hors-la-loi, contribuant à le faire entrer de son vivant dans la légende. Après un ultime échange de coups de feu, impossible de savoir qui de Zébulon ou de Hatchet Jack a tué l’autre. Quoi qu’il en soit, Zébulon revient à la vie, pour mieux disparaître semble-t-il. En effet, Delilah étant repartie à bord du voilier et Hatchet Jack étant mort, il est enfin libéré de tout attachement et du sortilège qui le condamnait à errer entre les mondes.

Rudolph Wurlitzer est né en 1937 au Texas. Dans les années 1970, il publie trois romans remarqués pour leur originalité : Nog, son premier roman, en 1969, puis Plans (1970) et Tremblement de terre (1972). À partir de 1971, il se tourne davantage vers le cinéma en réalisant le scénario de Macadam à deux voies. Intégralement publié par le magazine Esquire, ce scénario contribue à la célébrité soudaine de l’auteur. Il travaille ensuite avec Sam Peckinpah, à qui il a apporté le scénario de Patt Garett et Billy the Kid. Il poursuit son parcours cinématographique avec Robert Franck (Candy moutain), Antonioni (Deux télégrammes) et Bertolucci (Little Bouddha). Il a également écrit un livret d’opéra pour Philip Glass ainsi que des scripts pour des séries télévisées, notamment 100 Centre Street dirigée par Sidney Lumet. Son roman Lent fondu au noir, paru en 1984, se déroule dans le milieu du cinéma. Zébulon marque son retour à la littérature.

Zébulon a servi de source d’inspiration à Jim Jarmush pour Dead man.

« Wurlitzer livre un western mystique, empreint de charmes disparates et de beauté incantatoire. Cette légende racontée avec fureur entremêle histoire et mythe au sein d’un conte séditieux. » Publishers Weekly

« Un roman drôle, inquisiteur, [qui] incite les lecteurs à reconsidérer leurs idées sur la conquête de l’Ouest et la liberté personnelle. » The Wall Street Journal

« Le nouveau western de Rudolph Wurlitzer, onirique et violent, peut se lire comme une méditation sur la mort. Le romancier est d’ailleurs lui-même en pleine renaissance. Zébulon, est son premier roman depuis 24 ans, et le meilleur qu’il ait écrit jusqu’à maintenant. Il s’agit de l’un de ces livres rares qui, non seulement contiennent de grandes idées, mais qui ont l’intelligence et l’audace de les accomplir. Hypnotisant. Un western que Céline aurait pu écrire. » Times Literary Supplement.

«Zébulon est un livre dont on voit le film en le lisant, dont on effectue le casting en le relisant, et auquel on invente une suite en dormant. Une fable hypnotique, un poème d’amour mysthique. » Patti Smith

«Zébulon est un livre que Fellini aurait pu voler pour en faire un film majeur. Il aurait repris tous les personnages surréalistes et hauts en couleurs de Wurlitzer, son langage riche et infiniment imaginatif, ainsi que son talent de conteur, en jurant que tout était de lui. Mais ce n’est pas le cas. Tout est de Wurlitzer, qui possède un humour fin et subversif, inimitable. Ce livre m’a plu infiniment. » Alan Arkin

«Si Mel Brooks, William Burroughs et Jack Smith avaient collaboré à un scénario pour Ramona, et qu’à la suite d’une brouille ils avaient été remplacés par Guy Maddin, le résultat serait proche du roman tendre, effrayant, obscène et d’une drôlerie extravagante de Ruldoph Wurlitzer, Zébulon. Wurlitzer est de retour au meilleur de sa forme… un sombre délice à déguster ! » John Ashbery
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