- EAN13
- 9782913761629
- ISBN
- 978-2-913761-62-9
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 09/10/2014
- Collection
- <em>Revue des Sciences Humaines</em>
- Nombre de pages
- 224
- Dimensions
- 24 x 16 x 1,5 cm
- Poids
- 399 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Revue des Sciences Humaines, n°315/juillet - septembre 2014
Poisons
PU Septentrion
Presses Universitaires du Septentrion
<em>Revue des Sciences Humaines</em>
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Ce numéro de la Revue des Sciences Humaines est consacré aux poisons dans la
littérature. On a pour l'essentiel privilégié la littérature française du XIXe
et du XXe siècle. Plusieurs études du numéro donnent à penser que, depuis que
le « crime de poison » se fait plus rare sur la scène politique, la
littérature a hérité de l’ancienne « science des vénéfices ». On songe ici à
toutes ces œuvres qui respirent une odeur vénéneuse, des œuvres qui visent
même parfois, semble-t-il, à assassiner leur lecteur… D’autres études
toutefois, se plaçant sous le signe de Mithridate, montrent comment certains
écrivains explorent les domaines du Mal dans le souci d’inventer à mesure une
sorte de contrepoison.
Le même mot grec de pharmakos désignait à la fois le poison et le remède.
C’est au fond cette ambivalence du poison (« seule la dose fait le poison »,
selon Paracelse) qui fait l’unité paradoxale de ce recueil.
littérature. On a pour l'essentiel privilégié la littérature française du XIXe
et du XXe siècle. Plusieurs études du numéro donnent à penser que, depuis que
le « crime de poison » se fait plus rare sur la scène politique, la
littérature a hérité de l’ancienne « science des vénéfices ». On songe ici à
toutes ces œuvres qui respirent une odeur vénéneuse, des œuvres qui visent
même parfois, semble-t-il, à assassiner leur lecteur… D’autres études
toutefois, se plaçant sous le signe de Mithridate, montrent comment certains
écrivains explorent les domaines du Mal dans le souci d’inventer à mesure une
sorte de contrepoison.
Le même mot grec de pharmakos désignait à la fois le poison et le remède.
C’est au fond cette ambivalence du poison (« seule la dose fait le poison »,
selon Paracelse) qui fait l’unité paradoxale de ce recueil.
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