Brice F.

Roman

Éditions Gallmeister

Conseillé par (Libraire)
12 décembre 2021

Quand un libraire se retrouve à mener l'enquête, bien malgré lui, sur les traces d'un tueur qui s'inspire de fameux romans policiers...gageons qu'il faudra savoir lire entre les lignes !
Un roman trépidant, que l'on dévore en allant de surprises en surprises, tout au long de l'intrigue.
C'est habile et malin, plein de références croustillantes à la littérature policière...bref, un coup de cœur !

Jacques Houssay

Le nouvel Attila

17,00
Conseillé par (Libraire)
10 décembre 2021

Une langue incandescente, d'une puissance évocatrice à vous en brûler la rétine, une langue théâtre, un livre qui dégueule/déborde de vie à cent à l'heure, qui dit l'amour, l'amitié, l'enfant qui grandit, l'adolescent qui se consume, la solitude de celui qui apprend à se taire. Une langue remplie de cette violence du quotidien, qui dit aussi la cruauté de la répétition des jours, la fragilité de la vie, la proximité de la mort, et l'urgence de vivre à pleins poumons...
Dans la forme, le rythme, comme une pulsation, celle du papillon contre la vitre ou de l'artère contre la corde.
Un livre qu'on ne veut, qu'on ne peut pas lâcher.

Conseillé par (Libraire)
10 décembre 2021

Ceci est une merveille !

Un très bel objet pour abriter une aventure érudite, drôle et émouvante dans l'al-Andalûs du Xe siècle. Une déclaration d'amour aux livres, aux savoirs, et à l'Histoire.
Et parce qu'il est toujours bon de rappeler que le sombre voile de l'obscurantisme peut aisément se déchirer à la lumière de la culture.

Un road-trip documentaire dans la roumanie post-communiste

Steinkis

22,00
Conseillé par (Libraire)
17 octobre 2021

En 2012, j'étais parti rejoindre un ami pour un road-trip de dix jours en Roumanie. J'étais tombé en amour pour ce beau pays dont je ne connaissais pratiquement rien avant d'y aller ( hormis Dracula/Vlad Tepes l'empaleur; les noirs échos des années Ceausescu; j'avais lu Ionesco et Cioran; et des souvenirs d'enfance de l'épopée roumaine de la bande à Hagi à la coupe du monde 94. Et malheureusement aussi les raccourcis communs sur les Roumains et les Roms...).
Aussi, c'est avec un grand plaisir que j'ai dévoré cette excellente bande-dessinée, qui rappelle beaucoup les carnets de voyage de Guy Delisle, et qui porte absolument bien son sous-titre de " Un road-trip documentaire dans la roumanie post-communiste".
En six chapitres, comme six étapes de voyage, du Maramures à la mer Noire, des forêts de Transylvanie aux monastères de Bucovine, et des plaines de Moldavie jusqu'aux tiers-lieux dynamiques de Bucarest, Romain Dutter, Bouqé et Paul Bona dressent un remarquable portrait de ce pays aux mille facettes, riche d'un patrimoine multi-culturel historique, brutalement précipité de l'isolement communiste au train de vie capitaliste outrancier. Que signifie être roumain en 2019 ? Quelles sont les nouvelles dynamiques et alternatives proposées par la jeunesse ? Comment tordre le cou aux stéréotypes ?
Bien documentée sans être trop pédagogique, trépidante, drôle et avec énormément de bonne humeur, cette bande-dessinée est une belle réussite qui donne l'envie de foncer et de re(découvrir) le plus latin des pays slaves.

Natalia García Freire

Christian Bourgois

20,00
Conseillé par (Libraire)
23 septembre 2021

Énorme coup de coeur de Brice, qui depuis la lecture de ce conte gothique équatorien, a encore des araignées qui grouillent de plaisir au creux du ventre.
Lettre d'un fils adressée à son père mort, Mortepeau relate la déliquescence d'une maison, d'une cellule familiale, après l'arrivée une nuit de deux étrangers, sales, brutaux, à l'aura magnétique. Mortepeau est une fulgurante évocation de la folie, l'oppression et la soumission, dans des codes narratifs propres à la fois à l'imaginaire sud-américain, mais aussi aux nouvelles fantastiques anglaises du XIXe.
Gregor Samsa assistant de l'intérieur à la Chute de la Maison Usher. Imaginez un peu...Maintenant rajoutez y la moiteur des nuits d'Équateur, quelques insectes rampants et une douce odeur de terre mouillée après la pluie. Enfin douce...un peu âcre aussi...
Un joyau noir et flamboyant, peut-être à lire en diptyque avec le sublime Notre part de nuit, de Mariana Enriquez, Éditions du sous-sol ( autre dinguerie de cette rentrée littéraire ).