- EAN13
- 9782381980539
- ISBN
- 978-2-38198-053-9
- Éditeur
- L'Arche
- Date de publication
- 21/04/2023
- Collection
- Des écrits pour la parole (1)
- Nombre de pages
- 96
- Dimensions
- 21,1 x 13,5 x 1 cm
- Poids
- 176 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
Il y a des choses à dire, quand on parle de son corps. C’est-à-dire, à partir de son corps : quand l’écriture est dans la peau, quand écrire, c’est s’arracher les mots à soi-même.
Boudin Biguine Best of Banane part de l’urgence de dire ce qui gratte, ce qui dérange, ce qui ronge. Rébecca Chaillon écrit son retour à la Martinique, ses interrogations intimes, amoureuses, militantes et alimentaires, la destruction et la reconstruction successives des imaginaires. Passant par une langue poétique et politique, elle décrit les effets de la colonisation sur les afro-descendants – en mettant en lumière les espaces occupées par chacun et chacune autour d’un même sujet. Comment se construisent nos désirs sous les injonctions ? Comment se réapproprier nos corps, nos identités dédoubleés, nos héritages détruits ?
Avec ce texte riche ou la poésie rencontre l’insomnie, Rébecca Chaillon prend son corps comme matrice nourricière pour faire advenir un sujet libre des normes. Les impensés coloniaux sont mis au jour - ou plutôt, le refoulé raciste et capitaliste français est donné à voir dans son omniprésence mortifère. En explorant l’intime, Chaillon régurgite la culture dominante, recrache l’esclavagisme, le racisme, le patriarcat. Dans cette explosion vitale, les corps, les désirs et les imaginaires se libèrent jusqu’à l’épuisement.
Rébecca Chaillon s’échappe, glisse entre les mailles, transformation joyeuse vers le multiple : elle écrit de ce lieu entre, de ce lieu à côté d’où l’on voit plus clair ce qui se joue au quotidien. Une nouvelle voix puissante parmi toutes les « chimères exilées qui bégayent leur identité ».
Boudin Biguine Best of Banane part de l’urgence de dire ce qui gratte, ce qui dérange, ce qui ronge. Rébecca Chaillon écrit son retour à la Martinique, ses interrogations intimes, amoureuses, militantes et alimentaires, la destruction et la reconstruction successives des imaginaires. Passant par une langue poétique et politique, elle décrit les effets de la colonisation sur les afro-descendants – en mettant en lumière les espaces occupées par chacun et chacune autour d’un même sujet. Comment se construisent nos désirs sous les injonctions ? Comment se réapproprier nos corps, nos identités dédoubleés, nos héritages détruits ?
Avec ce texte riche ou la poésie rencontre l’insomnie, Rébecca Chaillon prend son corps comme matrice nourricière pour faire advenir un sujet libre des normes. Les impensés coloniaux sont mis au jour - ou plutôt, le refoulé raciste et capitaliste français est donné à voir dans son omniprésence mortifère. En explorant l’intime, Chaillon régurgite la culture dominante, recrache l’esclavagisme, le racisme, le patriarcat. Dans cette explosion vitale, les corps, les désirs et les imaginaires se libèrent jusqu’à l’épuisement.
Rébecca Chaillon s’échappe, glisse entre les mailles, transformation joyeuse vers le multiple : elle écrit de ce lieu entre, de ce lieu à côté d’où l’on voit plus clair ce qui se joue au quotidien. Une nouvelle voix puissante parmi toutes les « chimères exilées qui bégayent leur identité ».
S'identifier pour envoyer des commentaires.