Au Nom d'Alexandre

Olivier Auroy

Intervalles

  • Conseillé par
    4 juin 2016

    au nom d'alexandre

    Sur la demande d’un éditeur, une journaliste est au chevet d’Alexandre, bientôt en soins palliatifs, pour écrire ses mémoires.
    Son métier était en effet intrigant : il était créateur de noms.
    Une très bonne idée de roman, avec des personnages intéressants.
    Les deux grands-pères par exemple. L’un était féru de Scrabble et l’autre cruciverbiste acharné. L’un « bouge les lettres », l’autre « bouge les mots ».
    Elevé par eux, Alexandre ne pouvait qu’aimer les mots, se passionner pour eux.
    Mais malheureusement, il manque une dimension, une puissance à l’écriture. On a tendance à s’ennuyer. Les mots inventés ne sont pas extraordinaires. L’histoire s’essouffle, ce n’est pas assez développé. C’est dommage, parce qu’il y avait matière à faire un excellent livre. Là, ça se lit sans déplaisir, mais sans passion non plus.