A travers le journal de Célestine, découvert en 2007, l’auteure nous fait approcher la vie quotidienne d’un village normand à partir de 1880 ; les amitiés et la solidarité des femmes entre elles pour affronter la dureté de la vie, le travail dans les fermes et les champs qui rythme le quotidien, l’importance du temps religieux. Les offices, les prières pour adoucir les difficultés de la vie, demander les guérisons, ou la protection des enfants, scandent l’existence de la communauté Les rencontres des jeunes, leurs amours, leurs mariages et les familles, souvent nombreuses, qu’ils fondent ensuite. Mais aussi, la peur des autres, de ceux que l’on ne connait pas, de celle qui vit différemment, de celui qui vient d’ailleurs. Et, dans ce petit village, comme dans beaucoup d’autres, les secrets de famille qui se transmettent de génération en génération.

En Angleterre début 1831, Aurélia, riche héritière de 8 ans, découvre un nouveau-né abandonné dans la neige. Elle sauve cette enfant en la ramenant dans le domaine familial et l’appelle Amy. Une profonde amitié les unit tout au long de leurs vies faites de connivences, rires, chasses aux trésors. La dernière de ces chasses au trésor permettra à Amy de lever une grande partie du voile qui recouvrait le mystère d’Aurélia.
Ce roman évoque l’héritage familial, mais aussi, la construction d’un être sans origine. L’émancipation d’une jeune fille de 17 ans qui voyage sans chaperon et vit seule dans l’Angleterre post victorienne.

Ama vivait au Japon entourée de sa fille, de son gendre, de son petit-fils et de son mari. Elle fuit son pays d’origine pour émigrer aux Etats unis et tenter de survivre loin de la catastrophe qui a détruit sa vie et une partie de sa ville. C’était pendant la seconde guerre mondiale. Au crépuscule de sa vie, hantée par ce lourd passé qu’elle tente d’oublier dans l’alcool, un homme difforme, défiguré vient frapper à sa porte. Il se présente comme son petit-fils mort depuis plus de 40 ans. Comment accepter cet homme comme le dernier membre de sa famille, porter sa culpabilité et ce passé qui revient la hanter jusqu’à l’autre bout du monde ?
L’auteure nous plonge dans la culture japonaise des années de guerre, dans la tentative de ces migrants qui ont essayé de se faire accepter aux Etats unis après le conflit mondial.
Ce premier roman nous décrit les couleurs des kimonos, les lumières qui nimbent les paysages, les relations entre générations et le retour aux sources.

Davidù a 9 ans quand son oncle Umbertino, ancien boxeur, le fait monter sur un ring pour la première fois. Comme son père, qu'il n'a pas connu, Davidù veut être boxeur.
Au fil des entraînements et des combats, l'auteur raconte par la voix de Davidù la vie dans Palerme, les quartiers détruits, la mafia qui commet des attentats, la peur qui s’immisce dans la vie quotidienne.
Davide ENIA nous fait suivre trois générations de mâles palermitains qui se racontent, se dévoilent au fil des rounds et des souvenirs.

Lors de la grande migration des caribous, les jeunes du peuple des sept feux participent à un rite de passage : partir en chasse de leur animal totem et le tuer. Winona sera-t-elle capable de tuer le renard Tokela ?
Cet album est un conte interrogeant les traditions qu’il est parfois bon de dépasser.
C’est aussi une belle histoire d’amitié entre humain et animal.
Le renard Tokela est un bel album en hommage à la nature et à la paix.