Va et vient entre 1860 et 1990 ; entre de jeunes détenus d’un centre pénitentiaire sur l'île du Levant et un groupe de collégiens "Ceux de la table" en quête de liberté.

Héloïse Guay de Bellissen distille et éparpille ses souvenirs de collégienne, ses fréquentations rebelles, les rancœurs d’une jeunesse frustrée, jumelant de façon bien documentée avec les gamins laissés pour compte, rééduqués par la force dans les colonies pénitentiaires instaurées par Louis Napoléon Bonaparte.

C'est un roman déchaîné sur l’enfance perdue, un cri de révolte sur la maltraitance et la rosserie des adultes, sur des adolescents contrariés ; le tout rendant fascinant les moments de solidarité entre-eux pour une liberté absolue.

« Quand on se penche sur l’enfance, elle se penche aussi sur nous »

Deux familles voisines sont liées par l’amitié qu’ont tissé leur enfants respectifs Kate et Peter.
L’année de leurs 14 ans, leur rapprochement et la fragilité de la mère de Peter font basculer les familles dans le drame et les disperse pendant longtemps.
Le roman raconte ce drame suivi du parcours de chacun après, les années de séparation, la reconstruction.
M B K décortique habilement les conséquences émotionnelles et physiques sur chacun dans une fresque familiale sur 30 ans entachée par la schizophrénie et l’alcoolisme, freins à l’amour.
Les personnages sont soigneusement décrits, attachants, rendant le récit poignant.

Marcel Bascoulard est né en 1913
dans le Berry. L’année de ses 19 ans, sa mère assassine son père devenu invivable.
L’absence de sa mère aimée, internée, le brise et le tourmente par son injustice indicible pour un émotif….
Marcel choisit l’exclusion, vit comme un clochard, défiant la mort avec la poésie, chassant les nuages noirs avec le dessin, narguant les convenances en portant ses créations de vêtements féminins.

Nicolas Diat ressuscite par sa plume délicate un artiste talentueux et pittoresque, poète désintéressé, dont les principaux points d’ancrage sont le Berry de son enfance et la cathédrale de Bourges……

Une histoire forte très émouvante.

Marcel Bascoulard est né en 1913 dans le Berry. L’année de ses 19 ans, sa mère assassine son père devenu invivable.
L’absence de sa mère aimée, internée, le brise et le tourmente par son injustice indicible pour un émotif….
Marcel choisit l’exclusion, vit comme un clochard, défiant la mort avec la poésie, chassant les nuages noirs avec le dessin, narguant les convenances en portant ses créations de vêtements féminins.

Nicolas Diat ressuscite par sa plume délicate un artiste talentueux et pittoresque, poète désintéressé, dont les principaux points d’ancrage sont le Berry de son enfance et la cathédrale de Bourges……

Une histoire forte très émouvante.

Note : 5
Titre : Huis clos ouvert

Quelque part perdus en Alaska.

Thomas, un enfant de 10 ans lâche la main de Bess et disparaît dans le blizzard.
S’ensuit un thriller choral donnant la parole à 4 personnages qui entament les recherches dans l’immensité neigeuse.
Enchaînant de courts chapitres d’une écriture maîtrisée, M. Vingtras accroche très vite le lecteur dans cette quête effrénée, distillant progressivement et habilement les histoires personnelles des protagonistes.
Chacun se raconte, énigmatique, confronté au passé, aux faux pas, livrant ses secrets.
Abordant les thèmes de la paternité, de la quête d’identité et de la culpabilité, l’auteure travaille impartialement les sentiments et la succession des évènements, tout en créant un suspense dans l’infiniment neigeux.

Belle prouesse. Prometteuse.