Dans une quête obstinée, la narratrice visite des maisons, à la recherche de souvenirs et d'émotions. Le passé fait irruption dans un rai de lumière, un bruit ou une odeur et la ramène à l'origine, son amour passionné pour un père qu'elle à si peu connu. Passé et présent s'entrelacent au fil des pages, jusqu'à ce que l'intrigue se dénoue dans le pouvoir rédempteur des mots.
Le jour de son arrivée en Chine, son guide Zhang Xiangzhi offre au narrateur un téléphone portable. Mais il n'aime pas les téléphones portables, ni l'idée qu'on puisse ainsi le surveiller, le localiser. Lorsque le téléphone va sonner alors qu'il est en passe de faire plus intime connaissance avec Li Qi dans les toilettes d'un train , ce sera Marie qui lui annonce que son père est mort. Avec Toussaint, l'exotisme est angoissant, c'est l'inconnu. Son héros est ailleurs, en décallage avec la réalité, et comme toujours, un vent de folie souffle doucement sur ce roman plein de charme.
Monsieur Linh a fui son pays et la guerre avec dans ses bras, un nouveau né, sa petite fille. Il débarque dans une ville froide, inconnue. Monsieur Linh est un cœur simple. Il a un secret qu'il partagera avec son nouvel ami « le gros homme ». Un roman sensible, par l'auteur des « Âmes grises »
Miscellanées, du latin Miscellanea : recueil d'écrits divers, littéraires, scientifiques, ou plutôt Ovni littéraire qu'il faudrait avoir tout le temps sur soi. Conçu avec beaucoup d'humour, ce petit livre de petits riens essentiels nous fait voyager d'un univers à l'autre, de l'enfer de Dante à la longueur des lacets, et de l'échelle de piquant des piments au MI5...impossible à refermer !
L'auteur nous entraîne dans les tribulations canadiennes de Sagalovitsch, un jeune juif français qui essaie d'échapper à son envahissante famille. Il emporte avec lui son sens aigu de l'inadaptation, sa passion pour l'AS Saint-Etienne et sa jubilante mauvaise foi. Un livre pétillant, drôle et impertinent.