- EAN13
- 9782020206013
- ISBN
- 978-2-02-020601-3
- Éditeur
- Seuil
- Date de publication
- 21/10/2000
- Collection
- L''ORDRE PHILOS
- Nombre de pages
- 329
- Dimensions
- 21 x 14 x 2 cm
- Poids
- 335 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Code dewey
- 321.909
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Ce livre est en stock chez un confrère du réseau leslibraires.fr,
Cliquez ici pour le commander
En 1930, Walter Benjamin écrivait à Carl Schmitt : «Grâce à vos méthodes de recherche en philosophie de l'Etat, j'ai trouvé dans La Dictature, une confirmation de mes méthodes de recherche en philosophie de l'art...»
A l'origine, la dictature est une institution de la République romaine. Le dictateur reçoit une mission, il est commis par la République pour rétablir l'ordre républicain, dans un temps limité à six mois. La dictature «souveraine», spécifiquement moderne, telle la «Dictature du prolétariat», est quant à elle illimitée et vise à créer un nouvel ordre.
Ainsi, quel qu'en soit le type, la dictature est par essence une institution destinée à faire face à l'état d'exception. Et si le libéralisme hésite devant cette «solution», si radicale, c'est justement parce qu'il ne veut pas entendre parler d'état d'exception, ni de souveraineté. Il postule en effet une constitution qui limite la puissance de l'Etat et est censée prévoir tous les cas. En cela, il est insuffisant - et c'est, entre autres, ce que permet de comprendre la synthèse historique magistrale proposée par Carl Schmitt.
A l'origine, la dictature est une institution de la République romaine. Le dictateur reçoit une mission, il est commis par la République pour rétablir l'ordre républicain, dans un temps limité à six mois. La dictature «souveraine», spécifiquement moderne, telle la «Dictature du prolétariat», est quant à elle illimitée et vise à créer un nouvel ordre.
Ainsi, quel qu'en soit le type, la dictature est par essence une institution destinée à faire face à l'état d'exception. Et si le libéralisme hésite devant cette «solution», si radicale, c'est justement parce qu'il ne veut pas entendre parler d'état d'exception, ni de souveraineté. Il postule en effet une constitution qui limite la puissance de l'Etat et est censée prévoir tous les cas. En cela, il est insuffisant - et c'est, entre autres, ce que permet de comprendre la synthèse historique magistrale proposée par Carl Schmitt.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Loi et jugement, UNE ENQUÊTE SUR LE PROBLÈME DE LA PRATIQUE DU DROITCarl SchmittEHESS – Ecole des hautes études en sciences sociales22,00
-
Le gardien de la ConstitutionCarl Schmitt, Alors que la quasi-totalité des livres et nombre des articles du juriste allemand Carl Schmitt (1, CarlDalloz