- EAN13
- 9782259196482
- ISBN
- 978-2-259-19648-2
- Éditeur
- Plon
- Date de publication
- 14/11/2001
- Collection
- Terre humaine
- Nombre de pages
- 522
- Dimensions
- 20,1 x 13,4 x 3,3 cm
- Poids
- 682 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Avez-vous jamais vu passer, sur une jetée déserte, quelques-uns de ces vieux marins-pêcheurs, le regard creux, absent, tourné vers la mer ? Cette relation avec la mer est, pour la première fois, captée et racontée par le navigateur Jean Recher.
Ce livre relate, dans le moindre détail, la vie de cette unité de soixante volntaires que constitue un chalutier ; volontaires d'autant plus rudes qu'ils sont normands et... "à la part". En comparant ce texte traversé d'embruns, de glace et de courage au désuet Pêcheur d'Islande, on mesurera le pas franchi.
En ce livre qui fera date, la morue, cet autre Moby Dick - tout poisson qui n'est pas cette espèce étant considéré comme du "faux poisson" - règne en maîtresse..., abhorrée quand elle se refuse, adorée quand elle se donne, c'est à dire qu'elle permet les plus lourdes "palanquées".
Avez-vous jamais vu passer, sur une jetée déserte, quelques-uns de ces vieux marins-pêcheurs, le regard creux, absent, tourné vers la mer ? Cette relation avec la mer est, pour la première fois, captée et ressentie quand Jean Recher décrit le plus fort d'une pêche dans une tempête, la richesse d'une vague déferlante, "grosse" de tous ces "termes du métier", dont le sens parfois nous échappe, mais que nous entendons, à notre extrême étonnement, comme une phrase immémoriale, aussi mouvante que celle du flux de la mer.
Ce livre relate, dans le moindre détail, la vie de cette unité de soixante volntaires que constitue un chalutier ; volontaires d'autant plus rudes qu'ils sont normands et... "à la part". En comparant ce texte traversé d'embruns, de glace et de courage au désuet Pêcheur d'Islande, on mesurera le pas franchi.
En ce livre qui fera date, la morue, cet autre Moby Dick - tout poisson qui n'est pas cette espèce étant considéré comme du "faux poisson" - règne en maîtresse..., abhorrée quand elle se refuse, adorée quand elle se donne, c'est à dire qu'elle permet les plus lourdes "palanquées".
Avez-vous jamais vu passer, sur une jetée déserte, quelques-uns de ces vieux marins-pêcheurs, le regard creux, absent, tourné vers la mer ? Cette relation avec la mer est, pour la première fois, captée et ressentie quand Jean Recher décrit le plus fort d'une pêche dans une tempête, la richesse d'une vague déferlante, "grosse" de tous ces "termes du métier", dont le sens parfois nous échappe, mais que nous entendons, à notre extrême étonnement, comme une phrase immémoriale, aussi mouvante que celle du flux de la mer.
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