- EAN13
- 9782713223020
- ISBN
- 978-2-7132-2302-0
- Éditeur
- EHESS – Ecole des hautes études en sciences sociales
- Date de publication
- 18/08/2011
- Collection
- Archives de sciences sociales des religions
- Nombre de pages
- 254
- Dimensions
- 24 x 16 x 1,5 cm
- Poids
- 409 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 306
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Archives de sciences sociales des religions, n° 154/Avril-juin. 2011
Savoirs monastiques. Érudition et ascèse
Collectif
EHESS – Ecole des hautes études en sciences sociales
Archives de sciences sociales des religions
Offres
De nombreux monastères ont abrité ou abritent une activité intellectuelle intense: l'abbaye de Cluny, au XIe siècle, nourrissait une bibliothèque de près de six cents manuscrits; le monastère tibétain Shéchen, aujourd'hui au Népal, est le conservatoire en exil de manuels rituels et autres transcriptions des enseignements
de grands maîtres. Si les religieux qui sont les garants de ces « savoirs monastiques » sont pour certains de véritables savants, philologues et théologiens armés de compétences scripturaires et exégétiques remarquables, ils sont aussi supposés posséder (à la différence des laïcs) un petit quelque chose en plus de l'ordre de la vertu, de la pureté, de la piété, de la dévotion (bhakti), de la grâce spirituelle (baraka) ou de l'accumulation de mérites (karma) qui leur permettrait d'accéder à une autre compréhension des différents corpus qu'ils ont en garde.
Pour eux, la recherche du savoir n'est pas une fin en soi; elle n'est que partie prenante d'une quête plus large et plus essentielle. Mobilisée à des fins de prière,
de découverte mystique, de performance rituelle ou d'ascèse, elle dessinerait les contours d'une géométrie savante propre aux monastères.
de grands maîtres. Si les religieux qui sont les garants de ces « savoirs monastiques » sont pour certains de véritables savants, philologues et théologiens armés de compétences scripturaires et exégétiques remarquables, ils sont aussi supposés posséder (à la différence des laïcs) un petit quelque chose en plus de l'ordre de la vertu, de la pureté, de la piété, de la dévotion (bhakti), de la grâce spirituelle (baraka) ou de l'accumulation de mérites (karma) qui leur permettrait d'accéder à une autre compréhension des différents corpus qu'ils ont en garde.
Pour eux, la recherche du savoir n'est pas une fin en soi; elle n'est que partie prenante d'une quête plus large et plus essentielle. Mobilisée à des fins de prière,
de découverte mystique, de performance rituelle ou d'ascèse, elle dessinerait les contours d'une géométrie savante propre aux monastères.
S'identifier pour envoyer des commentaires.