Lacan et la chose japonaise
EAN13
9791036907135
Éditeur
Seuil (réédition numérique FeniXX)
Date de publication
Collection
Analytica, cahiers de recherche du champ freudien
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Lacan et la chose japonaise

Seuil (réédition numérique FeniXX)

Analytica, cahiers de recherche du champ freudien

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9791036907135
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    6.99

  • Aide EAN13 : 9791036917134
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    6.99
Rien chez Freud ne permet d’établir un lien spécial entre la psychanalyse et
le Japon. Il n’en est pas de même chez Lacan. Dès la première leçon de son
Séminaire, Lacan fait référence, à propos de l’émergence du sens dans
l’expérience analytique, au maître bouddhiste de la tradition japonaise. Une
dizaine d’années plus tard, au retour d’un voyage au Japon et alors qu’il
traite de l’angoisse, il dit sa découverte des grandes œuvres de la statuaire
des temples de Kyoto ou de Nara. Et au cours des années soixante-dix, par
exemple dans le Séminaire « D’un discours qui ne serait pas du semblant », son
intérêt se spécifie encore — c’est la langue japonaise et son écriture qui le
mobilisent. Du coup, la place du Japon par rapport au Champ freudien se
modifie. Elle n’est plus celle — externe — d’une référence culturelle, mais se
retrouve au cœur même de l’expérience analytique. Lacan lui donne alors son
nom : la Chose japonaise.
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