- EAN13
- 9791034404698
- Éditeur
- Presses Universitaires de Strasbourg
- Date de publication
- 29/11/2019
- Collection
- hamARTIa
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Nuevo teatro español (1965-1978)
De l'enchantement textuel au désenchantement
Isabelle Reck
Presses Universitaires de Strasbourg
hamARTIa
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791034404698
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Ni école, ni courant clairement identifié, le « nuevo teatro español »
rassemble un groupe hétérogène d'auteurs dramatiques espagnols nés entre 1922
et 1942-1944 qu'anime la volonté d'écrire un théâtre en liberté, théâtre de
résistance et de subversion esthétiques et politiques, dans le contexte «
agonique » de la dernière décennie du franquisme. Les symboles, les valeurs,
la langue et les rituels du franquisme sont particulièrement mis à mal dans
des cérémonials sacrificiels et sadomasochistes, ludiques et parodiques, où la
passion du pouvoir trouve à s'exprimer à travers les scénarios fantasmatiques
les plus délirants et transgressifs. Au cours de véritables bacchanales
théâtrales et linguistiques, ces auteurs mêlent les figures carnavalesques,
christiques et dionysiaques comme conjuration du théâtre mortifère de la scène
franquiste où les cérémonials se succèdent : cérémonials de l'auto-
glorification de l'autocrate, défilés commémoratifs (18 juillet), cérémonials
sacrificiels (répression, torture, exécutions), scénographies urbaines et
monumentales grandioses. Défini tantôt comme théâtre underground, tantôt comme
théâtre « symboliste », il est surtout un théâtre rituel grotesque néobaroque
au ton blasphématoire et à l'esprit d'insolence et de désobéissance. Sont
étudiés ici les univers dramaturgiques de quatre de ces auteurs qui
participent à la fois de ces trois ordres esthético-politiques : Luis Riaza
(1925), Francisco Nieva (1927), Antonio Martínez Ballesteros (1929) et Miguel
Romero Esteo (1930).
rassemble un groupe hétérogène d'auteurs dramatiques espagnols nés entre 1922
et 1942-1944 qu'anime la volonté d'écrire un théâtre en liberté, théâtre de
résistance et de subversion esthétiques et politiques, dans le contexte «
agonique » de la dernière décennie du franquisme. Les symboles, les valeurs,
la langue et les rituels du franquisme sont particulièrement mis à mal dans
des cérémonials sacrificiels et sadomasochistes, ludiques et parodiques, où la
passion du pouvoir trouve à s'exprimer à travers les scénarios fantasmatiques
les plus délirants et transgressifs. Au cours de véritables bacchanales
théâtrales et linguistiques, ces auteurs mêlent les figures carnavalesques,
christiques et dionysiaques comme conjuration du théâtre mortifère de la scène
franquiste où les cérémonials se succèdent : cérémonials de l'auto-
glorification de l'autocrate, défilés commémoratifs (18 juillet), cérémonials
sacrificiels (répression, torture, exécutions), scénographies urbaines et
monumentales grandioses. Défini tantôt comme théâtre underground, tantôt comme
théâtre « symboliste », il est surtout un théâtre rituel grotesque néobaroque
au ton blasphématoire et à l'esprit d'insolence et de désobéissance. Sont
étudiés ici les univers dramaturgiques de quatre de ces auteurs qui
participent à la fois de ces trois ordres esthético-politiques : Luis Riaza
(1925), Francisco Nieva (1927), Antonio Martínez Ballesteros (1929) et Miguel
Romero Esteo (1930).
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