- EAN13
- 9791032917435
- Éditeur
- Éditions de l'Observatoire
- Date de publication
- 31/03/2021
- Collection
- Hors Collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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C'est fatigant, la liberté...
Une leçon de la crise
Jean-Claude Kaufmann
Éditions de l'Observatoire
Hors Collection
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9791032917435
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Pour Jean-Claude Kaufmann, la crise sanitaire est révélatrice d’un possible
"glissement civilisationnel" vers une forme de vie plus simple et tranquille,
au risque d’abandonner certaines de nos libertés. Les confinements ont été de
plus en plus pénibles à vivre pour certains, piégés dans leur appartement
surpeuplé, mais pas pour tout le monde. Une majorité de personnes a même
trouvé quelques agréments discrets dans le fait de se laisser un peu aller, de
dormir davantage, de faire moins d’efforts vestimentaires. L’existence toute
simple avec les siens, n’était-ce pas là l’essentiel?? Ces événements ont agi
comme un révélateur personnel. Et comme révélateur de tendances longues de
notre société, qui nous entraînent vers un désir toujours plus grand de
lenteur, de douceur, de silence, de mollesse existentielle, alternative à une
société trépidante et exténuante, qui perd parfois le sens de son agitation.
Jean-Claude Kaufmann analyse comment l’élargissement continu du pouvoir de
décision des individus a fini par accumuler une surcharge mentale. Et pourquoi
devoir décider de tout, sans cesse, par soi-même, n’est pas une sinécure. Mais
serions-nous véritablement prêts à abandonner certaines de nos libertés pour
une vie plus tranquille ? Pour le sociologue, le nouveau pays de Cocagne dont
rêvent certains est traversé par des contradictions qui dessinent les enjeux
politiques à venir.
"glissement civilisationnel" vers une forme de vie plus simple et tranquille,
au risque d’abandonner certaines de nos libertés. Les confinements ont été de
plus en plus pénibles à vivre pour certains, piégés dans leur appartement
surpeuplé, mais pas pour tout le monde. Une majorité de personnes a même
trouvé quelques agréments discrets dans le fait de se laisser un peu aller, de
dormir davantage, de faire moins d’efforts vestimentaires. L’existence toute
simple avec les siens, n’était-ce pas là l’essentiel?? Ces événements ont agi
comme un révélateur personnel. Et comme révélateur de tendances longues de
notre société, qui nous entraînent vers un désir toujours plus grand de
lenteur, de douceur, de silence, de mollesse existentielle, alternative à une
société trépidante et exténuante, qui perd parfois le sens de son agitation.
Jean-Claude Kaufmann analyse comment l’élargissement continu du pouvoir de
décision des individus a fini par accumuler une surcharge mentale. Et pourquoi
devoir décider de tout, sans cesse, par soi-même, n’est pas une sinécure. Mais
serions-nous véritablement prêts à abandonner certaines de nos libertés pour
une vie plus tranquille ? Pour le sociologue, le nouveau pays de Cocagne dont
rêvent certains est traversé par des contradictions qui dessinent les enjeux
politiques à venir.
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