- EAN13
- 9782894197738
- Éditeur
- Les Herbes rouges
- Date de publication
- 06/05/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
.« Ce qui sous-tend tout le livre c’est qu’il faut se travestir pour vivre :
se travestir pour survivre, pour exister; on ne peut jamais être soi-même, il
faut toujours changer sa personnalité pour vivre dans une société. »- Josée
Yvon « Francine pensait à toutes ses amies : les crosseuses, les tuées, les
abusées, les stupides, les merveilleuses. » Celles-là et une foule d’autres
sont les facettes qui scintillent, les insectes qui grouillent, pris dans
l’engrenage des marges, au sein de Travesties-kamikaze. « Toutes les
situations et personnages décrits dans ce livre ne font aucunement partie de
la fiction et toute ressemblance avec des personnes vivantes ou mortes ou des
lieux réels est voulue et écrite pour les représenter. » Les fragments de
récits, de poèmes, les collages qui composent Travesties-kamikaze en font un
objet chargé, dégénéré et puissant. La réalité apparaît en gros plan, en
morceaux; le fil des événements se dissout dans la nuit et dans l’alcool, dans
les viols et les coups de couteau, les drogues et les médicaments. Pour
Francine, Gina, Brigitte, Jasmine, la narration furieuse et imagée de Josée
Yvon se fait antre, lieu percé de « trous dans le plâtre qui s’effrite, mais
confortable, chaud, bizarre, attirant, peut-être une famille ». « Et elle a
ajouté : “Je suis une revendication quand je manque de gaz.” »
se travestir pour survivre, pour exister; on ne peut jamais être soi-même, il
faut toujours changer sa personnalité pour vivre dans une société. »- Josée
Yvon « Francine pensait à toutes ses amies : les crosseuses, les tuées, les
abusées, les stupides, les merveilleuses. » Celles-là et une foule d’autres
sont les facettes qui scintillent, les insectes qui grouillent, pris dans
l’engrenage des marges, au sein de Travesties-kamikaze. « Toutes les
situations et personnages décrits dans ce livre ne font aucunement partie de
la fiction et toute ressemblance avec des personnes vivantes ou mortes ou des
lieux réels est voulue et écrite pour les représenter. » Les fragments de
récits, de poèmes, les collages qui composent Travesties-kamikaze en font un
objet chargé, dégénéré et puissant. La réalité apparaît en gros plan, en
morceaux; le fil des événements se dissout dans la nuit et dans l’alcool, dans
les viols et les coups de couteau, les drogues et les médicaments. Pour
Francine, Gina, Brigitte, Jasmine, la narration furieuse et imagée de Josée
Yvon se fait antre, lieu percé de « trous dans le plâtre qui s’effrite, mais
confortable, chaud, bizarre, attirant, peut-être une famille ». « Et elle a
ajouté : “Je suis une revendication quand je manque de gaz.” »
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