- EAN13
- 9782760637238
- Éditeur
- Presses de l'Université de Montréal
- Date de publication
- 28/11/2016
- Collection
- Nouvelles études québécoises
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le manque en partage
La poésie de Michel Beaulieu et Gilbert Langevin
Frédéric Rondeau
Presses de l'Université de Montréal
Nouvelles études québécoises
Livre numérique
Autre version disponible
Tout au long de leur œuvre, les poètes Michel Beaulieu et Gilbert Langevin se
sont immiscés dans la « sombre intimité » de l’homme : le premier accorde une
place importante à l’évocation des souvenirs et porte une attention soutenue
aux événements rythmant le quotidien ; le second cherche à rendre compte,
inlassablement, d’une pauvreté originelle propre à la condition humaine.
Influencés par la poésie du pays, les auteurs à l’étude dans cet essai ont
emprunté aux courants littéraires des années 1970 (nouvelle écriture et
contre-culture), sans toutefois se réclamer à part entière d’un groupe ou
d’une esthétique. Difficilement classables, ils se sont plutôt astreints à une
démarche et à une recherche poétique résolument individuelles. Ce livre
propose une analyse du rapport à la communauté de ces deux poètes constamment
tiraillés entre le désir d’appartenir à un ensemble et la volonté de demeurer
à l’écart, d’affirmer une irréductible singularité. Pour Beaulieu et Langevin,
la véritable filiation ne s’établit pas depuis ce que les hommes partagent,
mais bien par ce qui leur manque.
sont immiscés dans la « sombre intimité » de l’homme : le premier accorde une
place importante à l’évocation des souvenirs et porte une attention soutenue
aux événements rythmant le quotidien ; le second cherche à rendre compte,
inlassablement, d’une pauvreté originelle propre à la condition humaine.
Influencés par la poésie du pays, les auteurs à l’étude dans cet essai ont
emprunté aux courants littéraires des années 1970 (nouvelle écriture et
contre-culture), sans toutefois se réclamer à part entière d’un groupe ou
d’une esthétique. Difficilement classables, ils se sont plutôt astreints à une
démarche et à une recherche poétique résolument individuelles. Ce livre
propose une analyse du rapport à la communauté de ces deux poètes constamment
tiraillés entre le désir d’appartenir à un ensemble et la volonté de demeurer
à l’écart, d’affirmer une irréductible singularité. Pour Beaulieu et Langevin,
la véritable filiation ne s’établit pas depuis ce que les hommes partagent,
mais bien par ce qui leur manque.
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