- EAN13
- 9782756104782
- Éditeur
- Léo Scheer
- Date de publication
- 20/08/2014
- Collection
- Variations
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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D'une révolution conservatrice et de ses effets sur la gauche française
Didier Eribon
Léo Scheer
Variations
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782756104775
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Lorsque la gauche arriva au pouvoir, en mai 1981, nombre de ceux qui avaient
participé à la contestation des années 1960 et 1970 considérèrent que cette
victoire était un peu la leur : ils pensèrent que les socialistes allaient
inventer un nouvel art de gouverner permettant de réconcilier la critique
radicale et la réforme effective. Il leur fallut déchanter : les socialistes
furent changés par l’exercice du pouvoir et se mirent à dénoncer les
mouvements sociaux et les intellectuels qui les soutenaient. Dans le même
temps, s’opérait un glissement vers la droite de toute la vie intellectuelle
française, produit dans une large mesure par le travail de cénacles
idéologiques. C’est le divorce qui s’installa alors entre une gauche
officielle gagnée au néo-conservatisme et une gauche critique renvoyée à la
radicalité pure qui explique la défaite du candidat socialiste à l’élection
présidentielle de 2002. C’est de cette séquence – et de ses conséquences
actuelles – que Didier Eribon entreprend ici l’analyse historique, théorique
et politique.
participé à la contestation des années 1960 et 1970 considérèrent que cette
victoire était un peu la leur : ils pensèrent que les socialistes allaient
inventer un nouvel art de gouverner permettant de réconcilier la critique
radicale et la réforme effective. Il leur fallut déchanter : les socialistes
furent changés par l’exercice du pouvoir et se mirent à dénoncer les
mouvements sociaux et les intellectuels qui les soutenaient. Dans le même
temps, s’opérait un glissement vers la droite de toute la vie intellectuelle
française, produit dans une large mesure par le travail de cénacles
idéologiques. C’est le divorce qui s’installa alors entre une gauche
officielle gagnée au néo-conservatisme et une gauche critique renvoyée à la
radicalité pure qui explique la défaite du candidat socialiste à l’élection
présidentielle de 2002. C’est de cette séquence – et de ses conséquences
actuelles – que Didier Eribon entreprend ici l’analyse historique, théorique
et politique.
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