- EAN13
- 9782753585379
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 15/03/2022
- Collection
- Res Publica
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782753585379
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L’œuvre de Michel Dobry apparaît comme une des plus singulières et fécondes
dans l’univers de la science politique contemporaine. Les réflexions tirées de
Sociologie des crises politiques, récemment réédité, sont soumises ici à des
épreuves empiriques et des questions théoriques renouvelées. Les hypothèses et
méthodes proposées dans le livre de 1986 y résistent bien : elles permettent
de saisir les logiques des basculements historiques, de ces moments où les
repères ordinaires s’effondrent et où la légitimité des dirigeants s’épuise
brutalement. Et parce que cette sociologie nous engage à saisir l’effectuation
même de ces processus d’écroulement, sans postuler qu’ils doivent tout à des
causes lointaines, sans faire du résultat des crises le moteur de leur
déroulement, elle est un des remèdes efficaces contre ces lectures
étiologiques et rétrospectives qui encombrent l’histoire des révolutions.
D’autres points sont soumis à la question : comment la sociologie des crises
s’accommode-t-elle d’une sociologie de l’habitus avec qui elle entend
cohabiter, ou encore comment intègre-t-elle l’historicité des sciences
sociales : est-on voué à penser la crise sur le mode de la contingence ou
faut-il viser une épistémologie à prétention nomologique souvent laissée aux
seules sciences dures ? Nul doute qu’il y a là des interrogations qui
traversent les sciences sociales contemporaines et auxquelles un entretien
avec Michel Dobry, publié en fin de volume, apporte quelques réponses.
dans l’univers de la science politique contemporaine. Les réflexions tirées de
Sociologie des crises politiques, récemment réédité, sont soumises ici à des
épreuves empiriques et des questions théoriques renouvelées. Les hypothèses et
méthodes proposées dans le livre de 1986 y résistent bien : elles permettent
de saisir les logiques des basculements historiques, de ces moments où les
repères ordinaires s’effondrent et où la légitimité des dirigeants s’épuise
brutalement. Et parce que cette sociologie nous engage à saisir l’effectuation
même de ces processus d’écroulement, sans postuler qu’ils doivent tout à des
causes lointaines, sans faire du résultat des crises le moteur de leur
déroulement, elle est un des remèdes efficaces contre ces lectures
étiologiques et rétrospectives qui encombrent l’histoire des révolutions.
D’autres points sont soumis à la question : comment la sociologie des crises
s’accommode-t-elle d’une sociologie de l’habitus avec qui elle entend
cohabiter, ou encore comment intègre-t-elle l’historicité des sciences
sociales : est-on voué à penser la crise sur le mode de la contingence ou
faut-il viser une épistémologie à prétention nomologique souvent laissée aux
seules sciences dures ? Nul doute qu’il y a là des interrogations qui
traversent les sciences sociales contemporaines et auxquelles un entretien
avec Michel Dobry, publié en fin de volume, apporte quelques réponses.
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