- EAN13
- 9782403035919
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Flammarion)
- Date de publication
- 1999
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
« Dans ma pratique professionnelle, j’ai appris que pour soigner un adulte, il
faut prêter l’oreille à l’enfant qui reste vivant en lui et ne cesse de
réclamer que soient enfin reconnues les injustices et les abus dont il pense
avoir été victime ». Chacun de nous se reconnaîtra dans ce tableau de l’enfant
mal-aimé que dresse Valentina Supino-Viterbo. Pourtant rien n’est plus odieux
que de devoir admettre que des parents ont mal aimé, voire pire, qu’ils ont
infligé des violences corporelles ou psychiques. Le père de la psychanalyse
lui-même, Freud, ne pouvant accepter le meurtre du fils par le père — telle
est la véritable légende d’Œdipe — inverse la proposition pour en faire
l’histoire d’un parricide. Cette réflexion autour de nos douleurs d’enfants et
des violences dont nous avons eu à souffrir, que le Dr Supino-Viterbo articule
autour de quelques cas, rejoint une interrogation plus générale sur la
violence dont sont aujourd’hui victimes les enfants. Dans une société qui a
sacralisé l’enfant, l’atteinte à son intégrité physique ou psychique constitue
le cas de transgression le plus grave et le plus spectaculaire.
faut prêter l’oreille à l’enfant qui reste vivant en lui et ne cesse de
réclamer que soient enfin reconnues les injustices et les abus dont il pense
avoir été victime ». Chacun de nous se reconnaîtra dans ce tableau de l’enfant
mal-aimé que dresse Valentina Supino-Viterbo. Pourtant rien n’est plus odieux
que de devoir admettre que des parents ont mal aimé, voire pire, qu’ils ont
infligé des violences corporelles ou psychiques. Le père de la psychanalyse
lui-même, Freud, ne pouvant accepter le meurtre du fils par le père — telle
est la véritable légende d’Œdipe — inverse la proposition pour en faire
l’histoire d’un parricide. Cette réflexion autour de nos douleurs d’enfants et
des violences dont nous avons eu à souffrir, que le Dr Supino-Viterbo articule
autour de quelques cas, rejoint une interrogation plus générale sur la
violence dont sont aujourd’hui victimes les enfants. Dans une société qui a
sacralisé l’enfant, l’atteinte à son intégrité physique ou psychique constitue
le cas de transgression le plus grave et le plus spectaculaire.
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