La Grève des ventres, Propagande néo-malthusienne et baisse de la natalité en France (XIXe-XXe siècles)
EAN13
9782403000603
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Aubier)
Date de publication
Collection
Collection historique
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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La Grève des ventres

Propagande néo-malthusienne et baisse de la natalité en France (XIXe-XXe siècles)

FeniXX réédition numérique (Aubier)

Collection historique

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782403000603
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    10.99

  • Aide EAN13 : 9782403010602
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    10.99
Lorsque Malthus, pasteur anglican, préconisait, en 1803, de limiter les
naissances pour faire disparaître la misère, ce vigoureux défenseur de l'ordre
social voyait là le triomphe de l'esprit sur la chair. Il ne fallut pas un
siècle pour que son œuvre fut critiquée et corrigée par d'impertinents
disciples : ces individus peu respectueux, qui faisaient de la limitation
volontaire des naissances un encouragement à la libération sexuelle et à
l'agitation révolutionnaire, ce sont les néo-malthusiens. Ce livre retrace la
lutte qui opposa, de 1890 à 1920, néo-malthusiens et repopulateurs. Face à
ceux pour qui les tartuffes bourgeois ne veulent de nombreuses naissances chez
les travailleurs, que pour être pourvus de chair à plaisir, de chair à travail
et de chair à canon, qui s'efforcent de vulgariser l'usage des contraceptifs
et réclament la liberté de l'avortement, une coalition hétéroclite rassemble
possédants, catholiques, syndicalistes et partis de gauche. Enjeu, au premier
chef, de cette lutte : les femmes, que le néo-malthusianisme - en plein accord
avec les féministes qui revendiquent la totale liberté de leur corps -, veut
émanciper de l'épouvantable fatalité d'être mères contre (leur) volonté. La
fameuse loi de 1920, interdisant la propagande antinataliste et les
contraceptifs féminins, devait, en fin de compte, décevoir fortement ses
auteurs. La fécondité des Français n'ayant pas été, semble-t-il, plus
influencée par l'action néo-malthusienne que par sa répression légale,
l'auteur a voulu terminer son étude par une description des tendances
historiques de la démographie française, et des débats politiques qu'elle
continue de provoquer.
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