Féminisme et pacifisme, même combat, Colloque, Paris, 24 novembre 1984
EAN13
9782402462365
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Les Lettres Libres)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
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Féminisme et pacifisme, même combat

Colloque, Paris, 24 novembre 1984

FeniXX réédition numérique (Les Lettres Libres)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402129039
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    7.49

  • Aide EAN13 : 9782402462365
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    7.49
Le 24 novembre 1984 s’ouvrait à Paris le premier congrès international sur le
thème « Féminisme et pacifisme », organisé par trois mouvements pacifistes
féminins. Cet ouvrage en présente l’intégralité des actes. Pourquoi ce
colloque ? Parce que si les féministes ont réclamé et obtenu certains droits :
le droit à la maîtrise de leur fécondité, le droit au travail, tout se passe
comme si elles avaient oublié ce droit fondamental qu’est le droit à la paix,
pour elles et leurs enfants. Cet ouvrage veut montrer les liens entre
féminisme et pacifisme : on ne peut pas être féministe sans être pacifiste,
car si le féminisme consiste à revendiquer les droits des femmes, le droit à
la paix est le premier de tous ces droits ; il conditionne même tous les
autres. Inversement, on ne peut pas être pacifiste sans être féministe (qu’on
en ait conscience ou non) parce que la lutte pour la paix est une lutte contre
une des formes du pouvoir masculin : le pouvoir de la guerre. De plus, si,
comme le disait Gaston Bouthoul, « la paix n’est pas aussi naturelle pour
l’Homme que pour l’oiseau de voler dans les airs », c’est qu’elle s’apprend.
Un long chapitre de cet ouvrage est consacré à l’éducation à la paix qui,
comme toute éducation, devrait commencer dans la famille, continuer à l’école
et jusqu’à l’Université. Comme le montre cet ouvrage, la guerre étant le «
fait masculin » par excellence, les femmes sont notre dernière chance de paix.
Celle-ci n’est pas possible dans le système patriarcal qui règne partout, même
dans les pays dits « socialistes ». Il faut que les femmes s’engagent dans la
politique et qu’elles soient présentes, à égalité avec les hommes, à tous les
niveaux où se prennent les décisions, depuis la cité jusqu’au monde entier.
Telle est la conclusion de cet ouvrage qui veut inciter les femmes à sortir de
leur résignation et de leur silence complice, et à s’engager dans le combat
(non-violent) pour la paix.
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