- EAN13
- 9782402142915
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Balland)
- Date de publication
- 1980
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
La fin de l’Histoire de l’art ne signifie nullement la mort de l’art. Au
contraire Car en échappant à l’illusion historicienne et au mythe prométhéen
du progrès en art, nous redécouvrons ses liens avec le mythe faustien : l’art
est une expérience-limite de lucidité, pour éclairer l’image du monde. La fin
des avant-gardes s’est accomplie à notre insu pendant les années soixante-dix.
Le thème réel et commun à toutes les avant-gardes, après la découverte de
l’idée d’Histoire au XIXe siècle, apparaît aujourd’hui par-delà toutes les
images réalistes, abstraites, aléatoires, conceptuelles ou corporelles : c’est
le désir pulsionnel d’être des créateurs d’Histoire de l’art, crispation
sexuelle du mythe prométhéen, symbole activé de la « création » capitaliste ou
révolutionnaire. Mais aussi : morbidité des avant-gardes fascinées par la
logique inéluctable de leur fin, emprunts exotiques ou sursauts
réactionnaires, tel le kitsch, promu style officiel de notre époque par André
Malraux, néorétro, rien n’a manqué à l’épopée prométhéenne, pas même le bec
rongeur de l’aigle/nouveauté, ni l’automutilation de l’artiste. Redécouvrir la
fonction anthropologique de l’art - en s’aidant de la sociologie interrogative
et de la mythanalyse -, c’est lier mythe, art et liberté, et renouer avec
l’origine de l’art : un art post-historique.
contraire Car en échappant à l’illusion historicienne et au mythe prométhéen
du progrès en art, nous redécouvrons ses liens avec le mythe faustien : l’art
est une expérience-limite de lucidité, pour éclairer l’image du monde. La fin
des avant-gardes s’est accomplie à notre insu pendant les années soixante-dix.
Le thème réel et commun à toutes les avant-gardes, après la découverte de
l’idée d’Histoire au XIXe siècle, apparaît aujourd’hui par-delà toutes les
images réalistes, abstraites, aléatoires, conceptuelles ou corporelles : c’est
le désir pulsionnel d’être des créateurs d’Histoire de l’art, crispation
sexuelle du mythe prométhéen, symbole activé de la « création » capitaliste ou
révolutionnaire. Mais aussi : morbidité des avant-gardes fascinées par la
logique inéluctable de leur fin, emprunts exotiques ou sursauts
réactionnaires, tel le kitsch, promu style officiel de notre époque par André
Malraux, néorétro, rien n’a manqué à l’épopée prométhéenne, pas même le bec
rongeur de l’aigle/nouveauté, ni l’automutilation de l’artiste. Redécouvrir la
fonction anthropologique de l’art - en s’aidant de la sociologie interrogative
et de la mythanalyse -, c’est lier mythe, art et liberté, et renouer avec
l’origine de l’art : un art post-historique.
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