Yosano Akiko : poète de la passion et figure du féminisme japonais
EAN13
9782402070881
Éditeur
FeniXX réédition numérique (POF)
Date de publication
Collection
Bibliothèque japonaise
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Yosano Akiko : poète de la passion et figure du féminisme japonais

FeniXX réédition numérique (POF)

Bibliothèque japonaise

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402070881
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    7.99

  • Aide EAN13 : 9782402404211
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    7.99
Yosano Akiko vécut de 1878 à 1942. Celle qui fut l’une des principales figures
de la littérature japonaise remporte son premier succès à l’âge de 23 ans avec
« Midarégami », « Cheveux emmêlés », recueil de poèmes de forme classique dans
lequel elle chante avec audace les sentiments et les désirs que lui inspire
son futur mari, poète lui aussi. De cette passion naîtront de nombreux autres
recueils et onze enfants. En 1904, un long poème contre la guerre et le
personnage sacré de l’empereur vient confirmer le goût de Yosano Akiko pour le
mépris des conventions. Présente plus de quarante ans sur la scène littéraire,
elle se montre par la suite féconde et talentueuse dans des genres très
différents. Auteur de plus de 50 000 poèmes, de la première traduction en
langue moderne du « Dit du Genji », de contes pour enfants, alors qu’elle a
environ trente ans, elle se tourne vers le journalisme pour y traiter avec
enthousiasme et sans complaisance d’un autre sujet tabou : la condition
féminine. Elle fait alors figure de précurseur. Au Japon, personne n’ignore le
nom de la femme passionnée par l’être humain et la recherche de son
accomplissement. En 1916, alors qu’elle était déjà mère de dix enfants et
soutenait de sa plume sa nombreuse famille, elle écrivait : « Chaque jour de
ma vie est une danse, celle des flammes de mon existence. Il me faut danser
sans honte cette vie de douleur, de violence, d’amour et de bonheur. Nouvelle
danseuse, je veux m’élancer en tourbillonnant dans la libération de
l’existence… »
S'identifier pour envoyer des commentaires.