La crise est politique, la politique est en crise, De l'autorité traditionnelle à l'acte pouvoir autogestionnaire
1 autre image
EAN13
9782357020924
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Payot & Rivages)
Date de publication
Collection
Science de l'homme
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

La crise est politique, la politique est en crise

De l'autorité traditionnelle à l'acte pouvoir autogestionnaire

FeniXX réédition numérique (Payot & Rivages)

Science de l'homme

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782357020924
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    8.49

  • Aide EAN13 : 9782357024250
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    8.49
Une période nouvelle a commencé qui est déjà celle de l’après-septennat. Il
est peu probable en effet que des changements sociaux de grande ampleur soient
introduits par la gauche avant 1988. Le temps est alors venu d’un bilan : où
se situent les transformations majeures ? D’évidence, la société française a
peu bougé en profondeur. Par contre la pensée de gauche, elle, a été rudement
secouée par l’ « épreuve de réalité » de ces années. Que demeure-t-il de ses
certitudes d’avant 1981 ? C’est dans la perspective d’une nécessaire
renaissance de cette pensée que sont envisagés ici certains problèmes, devenus
aigus, que l’ « économisme » exclusif de la social-démocratie avait laissés en
friche depuis la fin du XIXe siècle. Ces problèmes peuvent d’ailleurs se
résumer aujourd’hui en une question : quelle sorte d’avancée,
d’approfondissement de la démocratie, peut-on espérer dans nos sociétés de
masse ? Débordant largement les limites de la gauche, le désir s’exprime d’un
surcroît de démocratie participative — quel que soit le nom qu’on lui donne —,
plutôt que d’un progrès de la démocratie délégative. « Voir le bout de ses
actes... » dans le travail, dans la vie quotidienne. Les organisations de la
gauche traditionnelle, quels que soient leurs mérites, ont-elles à elles
seules capacité, vocation même, de répondre à un tel désir qui est tout autant
culturel que politique ? Culturel : le changement des mentalités. Culturel :
le souhait d’un type de rapport nouveau entre pouvoir sacré et pouvoir
profane. Culturels : les problèmes liés au déclin de la société patriarcale, à
la contestation des légitimités fondées sur la seule Autorité. Politique : la
recherche de nouvelles formes de coopération collective entre les individus,
moins dépossédantes, moins aliénantes. Politique : l’interrogation sur le type
de société qui pourrait permettre à la fois la poursuite du progrès social et
le développement de l’individualité. Il n’est probablement pas un secteur de
la société — travail, vie associative, école, organisations politiques et
syndicales, Églises — où ces problèmes ne se trouvent posés aujourd’hui.
S'identifier pour envoyer des commentaires.