- EAN13
- 9782356681799
- Éditeur
- Alpara
- Date de publication
- 04/11/2019
- Collection
- DARA
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La construction monumentale en Haute-Savoie du XIIe au XVIIe siècle
De la carrière au bâti
Anne Baud, Anne Schmitt
Alpara
Dara
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782356681799
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Cet ouvrage livre les résultats d’une enquête pluridisciplinaire réalisée en
Haute-Savoie sur l’architecture monumentale entre le XIIe et le XVIIe siècle.
La région montagneuse qui recouvre en grande partie l’ancien diocèse de Genève
comprend de nombreuses ressources en pierres à bâtir d’aspect et de qualité
variés. L’étude archéologique croisée avec la connaissance géologique du
territoire et l’apport des sources textuelles (comptes de châtellenie) permet
de procéder à une analyse fine du bâti en tentant de répondre à différentes
questions telles que : quelles sont les pierres utilisées, d’où proviennent-
elles, comment sont-elles transportées jusqu’au chantier, comment sont-elles
employées dans le bâtiment ? À l’issue de cette enquête, peut-on parler d’une
utilisation raisonnée des matériaux dans les grands édifices tels que les
châteaux et les églises ? Si l’approvisionnement sur toute la période est
manifestement local, on distingue deux grandes phases dans la construction
monumentale ; la première du XIIe à la fin du XVe siècle, et la seconde à
partir du XVIe siècle. Au cours de la période médiévale les bâtisseurs
utilisent essentiellement des roches tendres (tuf, molasse) ou de ramassage,
tandis qu’à l’époque moderne ils emploient davantage les roches dures
(différents calcaires dont le plus utilisé est le faciès urgonien). La
transition vers l’époque moderne constitue une véritable révolution
architecturale, qui au-delà des progrès techniques répond à des exigences
esthétiques liées au mouvement de la Renaissance. Cette enquête sur
l’architecture monumentale de la Haute-Savoie a permis de mettre en évidence
des pratiques de construction utilisant de façon rationnelle les ressources
géologiques du territoire. Elle renouvelle l’approche d’un patrimoine
construit en milieu montagnard et nous invite à poursuivre de semblables
prospections dans d’autres régions voisines.
Haute-Savoie sur l’architecture monumentale entre le XIIe et le XVIIe siècle.
La région montagneuse qui recouvre en grande partie l’ancien diocèse de Genève
comprend de nombreuses ressources en pierres à bâtir d’aspect et de qualité
variés. L’étude archéologique croisée avec la connaissance géologique du
territoire et l’apport des sources textuelles (comptes de châtellenie) permet
de procéder à une analyse fine du bâti en tentant de répondre à différentes
questions telles que : quelles sont les pierres utilisées, d’où proviennent-
elles, comment sont-elles transportées jusqu’au chantier, comment sont-elles
employées dans le bâtiment ? À l’issue de cette enquête, peut-on parler d’une
utilisation raisonnée des matériaux dans les grands édifices tels que les
châteaux et les églises ? Si l’approvisionnement sur toute la période est
manifestement local, on distingue deux grandes phases dans la construction
monumentale ; la première du XIIe à la fin du XVe siècle, et la seconde à
partir du XVIe siècle. Au cours de la période médiévale les bâtisseurs
utilisent essentiellement des roches tendres (tuf, molasse) ou de ramassage,
tandis qu’à l’époque moderne ils emploient davantage les roches dures
(différents calcaires dont le plus utilisé est le faciès urgonien). La
transition vers l’époque moderne constitue une véritable révolution
architecturale, qui au-delà des progrès techniques répond à des exigences
esthétiques liées au mouvement de la Renaissance. Cette enquête sur
l’architecture monumentale de la Haute-Savoie a permis de mettre en évidence
des pratiques de construction utilisant de façon rationnelle les ressources
géologiques du territoire. Elle renouvelle l’approche d’un patrimoine
construit en milieu montagnard et nous invite à poursuivre de semblables
prospections dans d’autres régions voisines.
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