Dien Bien Phu, Un coin d'Enfer
EAN13
9782251919676
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
Le Goût de l'Histoire
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Fiches UNIMARC
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Dien Bien Phu

Un coin d'Enfer

Les Belles Lettres

Le Goût de l'Histoire

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782251919676
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    13.99

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Le samedi 8 mai 1954, l’avion de commandement capte le tout dernier message
expédié par les Français de Dien Bien Phu : « Sortie manquée stop ne puis plus
communiquer avec vous stop et fin. » La sortie d’« Isabelle » vient d’échouer
et c’est bien la fin. La fin de la guerre d’Indochine et de la puissance
coloniale française. Pour la première fois dans l’histoire, une guérilla a
défait l’un des grands sur un champ de bataille. La perte de Dien Bien Phu en
1954, dont le siège aura duré 167 jours, aura des conséquences comparables à
celles qui suivirent Waterloo, la Marne et Stalingrad. Comment en est-on
arrivé à cette situation désespérée à la veille de la conférence de Genève ?
Minutieusement, Bernard Fall, après avoir recueilli les témoignages des
survivants des deux camps, interrogé les acteurs essentiels de ce drame comme
Hô Chi Minh et Giap à Hanoï, et obtenu du ministre français des armées
l’autorisation de consulter des documents de première importance encore tenus
secrets, reconstitue la bataille. Il décrit l’assaut puis l’asphyxie de Dien
Bien Phu par une guerre de tranchée qui rappelle Verdun, et nous conduit dans
l’enfer du camp retranché où les blessés sont terrés avec la vermine dans
d’obscurs boyaux. Il montre comment les 13 000 hommes de la garnison
française, composée à 70 % de légionnaires, de Nord-Africains et de
Vietnamiens, s’opposèrent aux 50 000 combattants Vietminh et aux 55 000 requis
sans armes – hommes, femmes, vieillards. Bernard Fall, dans ce magistral
panorama que lui seul pouvait écrire avec une aussi grande compétence, dévoile
la vérité sur les aspects cachés de cette tragédie : quels furent réellement
les rôles et les rapports des généraux Navarre, Cogny et de Castries ?
Pourquoi les États-Unis ne sont pas intervenus ? A-t-on envisagé un
bombardement atomique ? Et, surtout, l’histoire du Vietnam aurait-elle pris sa
tournure actuelle si l’on avait évité une défaite décisive en 1954 ?
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