J'aurai de l'or, En Amazonie, dans les ténèbres de l'Eldorado
EAN13
9782221121979
Éditeur
Robert Laffont
Date de publication
Collection
Documents Témoignages RL
Langue
français
Fiches UNIMARC
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J'aurai de l'or

En Amazonie, dans les ténèbres de l'Eldorado

Robert Laffont

Documents Témoignages RL

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782221121979
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    15.99
C'est une nouvelle ruée vers l'or qui se déroule en Amazonie, entre le Brésil,
le Surinam et la Guyane française. Cette folie éternelle a attiré aventuriers
et trafiquants, qui ont transformé ces villages clandestins en un état de non-
droit où l'on compte une poignée de gendarmes. D'ailleurs, ici, tout se paie
en or, même une canette de bière. Trafic d'or mais aussi trafic d'armes,
trafic de drogue, trafic de femmes. Règlements de comptes, séquestrations,
meurtres. La ruée vers le métal précieux a dégénéré autour de Maripasoula ?
deux mille habitants ?, qui est le centre de cet eldorado tenu par des caïds
et des mafieux. Les hommes ne se déplacent pas sans fusil et règnent par
bandes sur les orpailleurs, des Brésiliens, des Indiens, des Noirs marrons,
descendants d'esclaves libérés, et des prostituées. Premières victimes de
cette fièvre : les Indiens de la forêt ; ils sont sept mille et vivent de la
pèche. Un désastre écologique est le résultat de cet orpaillage sauvage. Car,
pour agglomérer les particules d'or, il faut du mercure. Celui-ci est acheminé
vers la forêt, utilisé puis rejeté dans les cours d'eau à raison d'environ
vingt tonnes par an. Le mercure se retrouve le long de la chaîne alimentaire
jusqu'à l'homme. Il provoque chez les Indiens des malformations congénitales,
des séquelles neurologiques et des cancers. Le taux de suicide et l'alcoolisme
ont grimpé en flèche. Autre conséquence directe : la déforestation, qu'on
estime à vingt mille kilomètres carrés par an. Après un an d'enquête, l'auteur
a passé quatre mois sur place pour finir son livre et tourner un film, La
fièvre de l'or, qui sera projeté en salle en octobre 2008, puis sur Canal + et
France 2 dans les mois suivants. Il dessine des portraits, décrit la vie sur
les pirogues et dans la boue, raconte les aventures d'hommes et de femmes dans
ce trou du monde où chacun se damne pour quelques pépites. Mieux que des
grandes phrases, ces personnages sont les fils conducteurs sur la scène d'un
des pires théâtres de la mondialisation.
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