- EAN13
- 9782213664743
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 20/02/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782213664743
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Où sont passés les chefs ? Dans les salles de classe, au bureau mais aussi
dans l’arène politique, le commandement se délite, disparaît, quand il ne
dégénère pas en tyrannie ou en anarchie. L’entreprise semble être le dernier
lieu régi par un principe hiérarchique, celui où une autorité s’exerce encore
sur un collectif. Hélas, le capitalisme anglo-saxon a noyé l’art du bon
gouvernement dans les eaux saumâtres du management.
Désormais, on laisse faire ses collaborateurs, on les abreuve de mots, on
feint de les écouter, on les réunit et on les évalue sans cesse, on peut même
les pousser au suicide : voilà quelques-unes des manifestations les plus
courantes ou les plus spectaculaires de cet anti-machiavélisme de base, naïf
et méchant, que l’on nomme le management. Imitant les patrons de
multinationales, vos supérieurs hiérarchiques et vos élus politiques tentent
d’appliquer à leur niveau les mêmes méthodes.
La Trahison des chefs explique brillamment pourquoi « manager », c’est
préférer la précarité des salariés, le recrutement de clones et in fine le
chômage. Et comment cette logique mène nos sociétés droit dans le mur.
Diplômé de l’IEP de Paris, économiste et doctorant en sciences politiques,
Guillaume Bigot a été journaliste avant de devenir l’un des dirigeants du Pôle
universitaire Léonard-de-Vinci. Il est aujourd’hui le directeur général d’un
groupe d’écoles de commerce.
dans l’arène politique, le commandement se délite, disparaît, quand il ne
dégénère pas en tyrannie ou en anarchie. L’entreprise semble être le dernier
lieu régi par un principe hiérarchique, celui où une autorité s’exerce encore
sur un collectif. Hélas, le capitalisme anglo-saxon a noyé l’art du bon
gouvernement dans les eaux saumâtres du management.
Désormais, on laisse faire ses collaborateurs, on les abreuve de mots, on
feint de les écouter, on les réunit et on les évalue sans cesse, on peut même
les pousser au suicide : voilà quelques-unes des manifestations les plus
courantes ou les plus spectaculaires de cet anti-machiavélisme de base, naïf
et méchant, que l’on nomme le management. Imitant les patrons de
multinationales, vos supérieurs hiérarchiques et vos élus politiques tentent
d’appliquer à leur niveau les mêmes méthodes.
La Trahison des chefs explique brillamment pourquoi « manager », c’est
préférer la précarité des salariés, le recrutement de clones et in fine le
chômage. Et comment cette logique mène nos sociétés droit dans le mur.
Diplômé de l’IEP de Paris, économiste et doctorant en sciences politiques,
Guillaume Bigot a été journaliste avant de devenir l’un des dirigeants du Pôle
universitaire Léonard-de-Vinci. Il est aujourd’hui le directeur général d’un
groupe d’écoles de commerce.
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