- EAN13
- 9782130657392
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
- Date de publication
- 1981
- Collection
- Espace et liberté
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Ville, ordre et violence
Formes spatiales et transaction sociale
Jean Rémy, Liliane Voyé
FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
Espace et liberté
Livre numérique
Autre version disponible
Considérant les formes spatiales non comme un simple réceptacle passif, mais
comme ressource spécifique dont l'appropriation a une incidence sur les
possibilités d'imposition réciproque des différents acteurs dans la
transaction sociale, cet ouvrage analyse le lien du rapport social à la
matérialité et son articulation, à travers celle-ci, à la dynamique psychique.
Pour ce faire, les auteurs partent d'une interrogation sur la tension qui
existe entre un ordre organisant ses solidarités et ses oppositions
indépendamment de l'espace et un ordre fondé sur une symbolique qui, d'une
certaine manière, transgresse cette rationalité à partir de référents
expressifs. Cette problématique prend tout son sens lorsque la ville est
confrontée au processus d'urbanisation, considéré à la fois comme liant le
calcul d'efficacité et de faire-valoir maximum à la mobilité, et comme
engendrant une propension culturelle à celle-ci. Selon que les règles de
composition de la ville intègrent ou non ce processus, cette transformation
substituant une valorisation de la mobilité à celle de l'enracinement va, au
plan de la vie quotidienne, maintenir l'ordre ou engendrer la violence ; mais
encore faut-il s'entendre sur le sens donné à ces termes polysémiques...
comme ressource spécifique dont l'appropriation a une incidence sur les
possibilités d'imposition réciproque des différents acteurs dans la
transaction sociale, cet ouvrage analyse le lien du rapport social à la
matérialité et son articulation, à travers celle-ci, à la dynamique psychique.
Pour ce faire, les auteurs partent d'une interrogation sur la tension qui
existe entre un ordre organisant ses solidarités et ses oppositions
indépendamment de l'espace et un ordre fondé sur une symbolique qui, d'une
certaine manière, transgresse cette rationalité à partir de référents
expressifs. Cette problématique prend tout son sens lorsque la ville est
confrontée au processus d'urbanisation, considéré à la fois comme liant le
calcul d'efficacité et de faire-valoir maximum à la mobilité, et comme
engendrant une propension culturelle à celle-ci. Selon que les règles de
composition de la ville intègrent ou non ce processus, cette transformation
substituant une valorisation de la mobilité à celle de l'enracinement va, au
plan de la vie quotidienne, maintenir l'ordre ou engendrer la violence ; mais
encore faut-il s'entendre sur le sens donné à ces termes polysémiques...
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