Image et métaphore, Un problème de poétique contemporaine
EAN13
9782047606803
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Bordas)
Date de publication
Collection
Études supérieures
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Image et métaphore

Un problème de poétique contemporaine

FeniXX réédition numérique (Bordas)

Études supérieures

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782047606803
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    6.49

  • Aide EAN13 : 9782047608227
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    6.49
Nombreux sont, aujourd’hui, les écrivains, les linguistes et les étudiants,
que séduit la renaissance de la réthorique. Ils sont sensibles à la rigueur de
son vocabulaire, aux « figures » qu’elle découvre dans le langage et,
particulièrement, à son approche de la métaphore. Est-il besoin de rappeler
que cette renaissance (à laquelle les difficultés de programmation des
ordinateurs ne sont pas étrangères), survient après l’exaltation surréaliste
de l’image ? En général, image et métaphore constituent également une alliance
de mots originale et brève. Là semble s’arrêter leur similitude. En elles se
manifeste, sur un espace littéraire étroit, le conflit qui oppose, d’une part,
les partisans de l’imagination libre, de l’écriture automatique et de la «
terreur » (au sens que Jean Paulhan donnait à ce terme) et, d’autre part, ceux
qui prétendent connaître systématiquement — et maîtriser — le langage
poétique. Ce conflit, on n’avait pas encore tenté de le saisir dans ces deux
cellules initiales que sont l’image et la métaphore, ni de s’interroger sur la
dialectique de l’irrationnel et du rationnel, dont elles sont le lieu
privilégié. À partir des propriétés qui leur sont attribuées dans chacun des
deux camps en présence, il était possible d’envisager aussi les alternatives
fondamentales : la valeur de l’image et de la métaphore est-elle déterminée
par l’arbitraire de l’esprit, ou doit-elle satisfaire à l’exigence de la
justesse ? L’alliance de mots doit-elle être entendue dans un sens littéral,
ou peut-elle être traduite en langage pratique ? Pareille entreprise de «
nettoyage de la situation verbale » (selon le mot de Valéry), ne va pas sans
réserver des surprises. Conduite avec le souci de préserver les chances du
jaillissement poétique et de la communication vitale, elle se conclut — tout
naturellement — par le rappel du parti qu’a adopté l’auteur de « Reliefs » et
du « Don de Merci » : l’animation réciproque du langage et de la sensibilité.

*[xxe]: 20e siècle
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