- EAN13
- 9782889302529
- ISBN
- 978-2-88930-252-9
- Éditeur
- Éditions Alphil
- Date de publication
- 15/10/2020
- Collection
- Textuelles
- Nombre de pages
- 470
- Dimensions
- 15,5 x 6,6 cm
- Poids
- 692 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Isabelle Morel-De Gélieu
Journal 1819-1834
De Isabelle de Gélieu
Préface de Caroline Calame
Édité par Jorge Miguel Ferreira da Silva
Éditions Alphil
Textuelles
Offres
« Ce mois me paraissant devoir être de grande importance, j'en veux écrire les
journées. Ce sera toujours un échantillon de ma vie actuelle. » C'est ainsi
qu’Isabelle Morel-de Gélieu (1779-1834) commence son _Journal_ en septembre
1830. Auparavant, elle avait relaté quelques journées de 1819 et rédigé, à
partir de 1820, des chroniques annuelles, qu’elle appelle « mon grand journal
».
Dans le _Journal_ , elle s’épanche librement: menus faits et gestes,
événements importants, travaux saisonniers ou occasionnels, relations avec ses
proches, nous révèlent ses émotions, ses états d’âme, ses inquiétudes et les
petits bonheurs, plus rares, que la vie lui procure. Au fil des 488 pages de
son manuscrit, c’est toute l’atmosphère d’un foyer qui se dévoile, souvent
perturbé par des tensions entre les membres de la famille, des soucis d’argent
et de santé, des frustrations de toute sorte.
Femme de lettres consacrée par les histoires littéraires de Philippe Godet et
de Virgile Rossel, Isabelle Morel-de Gélieu s’est illustrée par son roman
_Louise et Albert_ , par ses traductions de Schiller, Pestalozzi, Appenzeller,
Kotzebue ainsi que par des articles publiés dans divers journaux et revues
suisses et étrangers. Elle représente, à ce titre, l’une des grandes figures
féminines de la littérature romande au xixe siècle.
Dès l’enfance, elle bénéficie d’un environnement favorable à l’épanouissement
de l’esprit: élevée à la cure de Colombier, elle y côtoie notables, autorités
et autres pensionnaires que reçoivent ses parents, le pasteur Jonas de Gélieu
et Marguerite Isabelle, fille de Théophile Rémy Frêne. De plus, Isabelle
grandit dans l’entourage bienveillant de Madame de Charrière, sa protectrice.
En 1801, elle épouse le pasteur de Corgémont, Charles-Ferdinand Morel, homme
énergique qui exploite un domaine agricole et s’intéresse aux questions
politiques, économiques et sociales de son temps.
Quel contraste entre cette notoriété et le _Journal_ d’Isabelle Morel-de
Gélieu! Ce précieux témoignage sur la sociabilité des élites de l’époque
constitue un document unique décrivant le quotidien et le sort d’une femme de
lettres résignée et reléguée dans un milieu rural, sacrifiant ses talents
littéraires à ses obligations d’épouse et de mère.
journées. Ce sera toujours un échantillon de ma vie actuelle. » C'est ainsi
qu’Isabelle Morel-de Gélieu (1779-1834) commence son _Journal_ en septembre
1830. Auparavant, elle avait relaté quelques journées de 1819 et rédigé, à
partir de 1820, des chroniques annuelles, qu’elle appelle « mon grand journal
».
Dans le _Journal_ , elle s’épanche librement: menus faits et gestes,
événements importants, travaux saisonniers ou occasionnels, relations avec ses
proches, nous révèlent ses émotions, ses états d’âme, ses inquiétudes et les
petits bonheurs, plus rares, que la vie lui procure. Au fil des 488 pages de
son manuscrit, c’est toute l’atmosphère d’un foyer qui se dévoile, souvent
perturbé par des tensions entre les membres de la famille, des soucis d’argent
et de santé, des frustrations de toute sorte.
Femme de lettres consacrée par les histoires littéraires de Philippe Godet et
de Virgile Rossel, Isabelle Morel-de Gélieu s’est illustrée par son roman
_Louise et Albert_ , par ses traductions de Schiller, Pestalozzi, Appenzeller,
Kotzebue ainsi que par des articles publiés dans divers journaux et revues
suisses et étrangers. Elle représente, à ce titre, l’une des grandes figures
féminines de la littérature romande au xixe siècle.
Dès l’enfance, elle bénéficie d’un environnement favorable à l’épanouissement
de l’esprit: élevée à la cure de Colombier, elle y côtoie notables, autorités
et autres pensionnaires que reçoivent ses parents, le pasteur Jonas de Gélieu
et Marguerite Isabelle, fille de Théophile Rémy Frêne. De plus, Isabelle
grandit dans l’entourage bienveillant de Madame de Charrière, sa protectrice.
En 1801, elle épouse le pasteur de Corgémont, Charles-Ferdinand Morel, homme
énergique qui exploite un domaine agricole et s’intéresse aux questions
politiques, économiques et sociales de son temps.
Quel contraste entre cette notoriété et le _Journal_ d’Isabelle Morel-de
Gélieu! Ce précieux témoignage sur la sociabilité des élites de l’époque
constitue un document unique décrivant le quotidien et le sort d’une femme de
lettres résignée et reléguée dans un milieu rural, sacrifiant ses talents
littéraires à ses obligations d’épouse et de mère.
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