- EAN13
- 9782924378359
- Éditeur
- Les Éditions du Blé
- Date de publication
- 13/06/2007
- Collection
- Les Cahiers d'histoire de la Société historique de Saint-Boniface
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Lettres des tranchées
Correspondance de guerre de Lucien, Eugène et Aimé Kern
Les Éditions du Blé
Les Cahiers d'histoire de la Société historique de Saint-Boniface
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782924378359
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
13.65
« Partout des morts, à moitié pourris, couverts de vers rongeurs; avec cela
une odeur atroce, épouvantable […] Pendant deux nuits j’ai couché sur un mort,
c’est vous dire le peu de cas que l’on fait, et l’habitude que l’on a de
fréquenter la mort; […] L’on ne mange pas là-dedans, l’on n’a pas faim,
l’odeur nous dégoûte et l’on répugne tout, surtout la viande… » Sur le front,
5 juin 1915 – Lucien Kern à sa mère. Lucien, Eugène et Aimé Kern sont établis
au Canada depuis à peine huit années lorsque la Première Guerre mondiale
éclate. Les trois frères répondent à l’appel de la France, leur pays de
naissance, laissant derrière eux leur ferme et leur famille. Dès leur départ,
ils écrivent à leur mère et à leur sœur demeurées au Manitoba, partageant avec
elles leurs inquiétudes, leur ennui, leur tristesse d’être loin de celles et
de ceux qu’ils aiment. Cette correspondance de guerre, choisie et présentée
par Claude de Moissac, décrit la Première Guerre mondiale telle qu’elle fut
vécue par ces trois soldats manitobains. Ces quelque 90 lettres écrites du
front brossent un portrait fidèle de la vie dans les tranchées. Elles
décrivent de façon éloquente la violence brutale, l’abrutissement et l’horreur
de la vie journalière qu’a connus toute une génération d’hommes perdue dans
les champs de bataille de l’Europe.
une odeur atroce, épouvantable […] Pendant deux nuits j’ai couché sur un mort,
c’est vous dire le peu de cas que l’on fait, et l’habitude que l’on a de
fréquenter la mort; […] L’on ne mange pas là-dedans, l’on n’a pas faim,
l’odeur nous dégoûte et l’on répugne tout, surtout la viande… » Sur le front,
5 juin 1915 – Lucien Kern à sa mère. Lucien, Eugène et Aimé Kern sont établis
au Canada depuis à peine huit années lorsque la Première Guerre mondiale
éclate. Les trois frères répondent à l’appel de la France, leur pays de
naissance, laissant derrière eux leur ferme et leur famille. Dès leur départ,
ils écrivent à leur mère et à leur sœur demeurées au Manitoba, partageant avec
elles leurs inquiétudes, leur ennui, leur tristesse d’être loin de celles et
de ceux qu’ils aiment. Cette correspondance de guerre, choisie et présentée
par Claude de Moissac, décrit la Première Guerre mondiale telle qu’elle fut
vécue par ces trois soldats manitobains. Ces quelque 90 lettres écrites du
front brossent un portrait fidèle de la vie dans les tranchées. Elles
décrivent de façon éloquente la violence brutale, l’abrutissement et l’horreur
de la vie journalière qu’a connus toute une génération d’hommes perdue dans
les champs de bataille de l’Europe.
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