- EAN13
- 9782897664596
- Éditeur
- Éditions du Noroît
- Date de publication
- 02/04/2024
- Collection
- Chemins de traverse
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Une abeille suffit
Carnet d’observation d’un jardin urbain
Geneviève Boudreau
Éditions du Noroît
Chemins de traverse
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782897664596
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
13.99
Avec 12 dessins de l’autrice Quelle importance accordons-nous aux êtres que
nous ne savons pas nommer? Et si la banlieue devenait le lieu de préservation
d’une biodiversité près de la disparition ? Il suffit peut-être d’habiter
autrement le territoire, de donner un nom aux abeilles pour que surgisse une
beauté humble, si près de nous qu’elle demeure trop souvent invisible. Dans
l’espace très restreint de sa cour arrière transformé en jardin foisonnant,
Geneviève Boudreau se fait sensible à ce qui s’agite sans bruit, mouvements
d’ailes et de feuillages ouvrant l’accès à un vaste domaine intérieur où
s’enracine le poème. Avec Une abeille suffit, l’autrice nous rappelle que
faire un jardin est une forme d’engagement. C’est, comme l’écrit Pizarnik, se
prédestiner « à nommer les choses avec des noms essentiels ». C’est s’entêter
à désigner ce dont on nous promet la perte. Le jardin est le lieu de la
résistance et de la réparation.
nous ne savons pas nommer? Et si la banlieue devenait le lieu de préservation
d’une biodiversité près de la disparition ? Il suffit peut-être d’habiter
autrement le territoire, de donner un nom aux abeilles pour que surgisse une
beauté humble, si près de nous qu’elle demeure trop souvent invisible. Dans
l’espace très restreint de sa cour arrière transformé en jardin foisonnant,
Geneviève Boudreau se fait sensible à ce qui s’agite sans bruit, mouvements
d’ailes et de feuillages ouvrant l’accès à un vaste domaine intérieur où
s’enracine le poème. Avec Une abeille suffit, l’autrice nous rappelle que
faire un jardin est une forme d’engagement. C’est, comme l’écrit Pizarnik, se
prédestiner « à nommer les choses avec des noms essentiels ». C’est s’entêter
à désigner ce dont on nous promet la perte. Le jardin est le lieu de la
résistance et de la réparation.
S'identifier pour envoyer des commentaires.