- EAN13
- 9782872911578
- Éditeur
- GRIP
- Date de publication
- 26/08/2019
- Collection
- Rapports du Grip
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La composante nucléaire du complexe militaro-industriel français
Roland de Penanros
Grip
Rapports du Grip
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-
Aide EAN13 : 9782872911578
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0.99
Le traité d'interdiction des armes nucléaires voté par une large majorité des
pays de l’ONU (122 sur 193) en juillet 2017 témoigne d’une volonté largement
partagée au plan international de voir le monde débarrassé d’une arme
terrifiante, la seule capable de mettre un terme à toute vie humaine sur notre
planète.
À contre-courant de cette aspiration, la France, comme tous les autres États
dotés de l'arme nucléaire, a refusé de voter ce traité. Et pourtant, comme en
témoigne un sondage récent, cette position officielle paraît en décalage avec
l’opinion dominante des Français. En effet, bien qu’attachés pour nombre
d’entre eux au maintien de sa force de dissuasion, ils sont cependant
largement favorables au désarmement nucléaire .
Certes des résistances à l’abandon de la dissuasion nucléaire subsistent.
Gagner la bataille de l’opinion pour le désarmement nucléaire implique de les
lever.
Ces résistances viennent d’abord de ceux que la dissuasion fait vivre.
L’intérêt partagé au maintien de cette force rassemble ceux qui la conçoivent,
la construisent et l’entretiennent, ceux qui la mettent en oeuvre, ainsi que
les populations des territoires où ils exercent ces activités.
D’où l’intérêt pour les militants du désarmement nucléaire de bien prendre la
mesure du complexe militaro-industriel constitué autour de la dissuasion
nucléaire et de son impact territorial.
En dépit des limites de l’exercice liées en partie à la difficulté de réunir
des données fiables, c’est là le but poursuivi par ce rapport.
Roland de Penanros a mené une carrière d’économiste à l’université de Brest
(UBO) où il a dirigé pendant plusieurs années un centre de recherche sur la
reconversion des industries de l’armement. Désormais à la retraite, il milite
pour la paix et le désarmement au sein de l’Université Européenne de la Paix,
association d’éducation populaire établie à Brest.
*[5e]: Cinquième
pays de l’ONU (122 sur 193) en juillet 2017 témoigne d’une volonté largement
partagée au plan international de voir le monde débarrassé d’une arme
terrifiante, la seule capable de mettre un terme à toute vie humaine sur notre
planète.
À contre-courant de cette aspiration, la France, comme tous les autres États
dotés de l'arme nucléaire, a refusé de voter ce traité. Et pourtant, comme en
témoigne un sondage récent, cette position officielle paraît en décalage avec
l’opinion dominante des Français. En effet, bien qu’attachés pour nombre
d’entre eux au maintien de sa force de dissuasion, ils sont cependant
largement favorables au désarmement nucléaire .
Certes des résistances à l’abandon de la dissuasion nucléaire subsistent.
Gagner la bataille de l’opinion pour le désarmement nucléaire implique de les
lever.
Ces résistances viennent d’abord de ceux que la dissuasion fait vivre.
L’intérêt partagé au maintien de cette force rassemble ceux qui la conçoivent,
la construisent et l’entretiennent, ceux qui la mettent en oeuvre, ainsi que
les populations des territoires où ils exercent ces activités.
D’où l’intérêt pour les militants du désarmement nucléaire de bien prendre la
mesure du complexe militaro-industriel constitué autour de la dissuasion
nucléaire et de son impact territorial.
En dépit des limites de l’exercice liées en partie à la difficulté de réunir
des données fiables, c’est là le but poursuivi par ce rapport.
Roland de Penanros a mené une carrière d’économiste à l’université de Brest
(UBO) où il a dirigé pendant plusieurs années un centre de recherche sur la
reconversion des industries de l’armement. Désormais à la retraite, il milite
pour la paix et le désarmement au sein de l’Université Européenne de la Paix,
association d’éducation populaire établie à Brest.
*[5e]: Cinquième
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