- EAN13
- 9782818001363
- Éditeur
- P.O.L.
- Date de publication
- 26/08/2010
- Collection
- Fiction
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782818001363
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Notes sur les manières du temps est un recueil de fragments de taille variée
et de caractère autobiographique, romanesque et fortement digressif ; tous ont
pour prétexte, néanmoins, la question des manières (ou de leur défaut) dans la
vie sociale aujourd'hui. Il ne s'agit nullement d'une anthologie plus ou moins
modernisée des préceptes classiques du savoir-vivre, encore moins d'un tableau
de la «mondanité» au sens étroit, mais plutôt d'une série d'épisodes ou de
saynètes touchant au plus quotidien de l'existence en commun : manières des
garages, des cafés, des restaurants, des hôtels, des cinémas, des théâtres,
des chauffeurs de taxi, des agents de police, des douaniers, des journalistes,
des employés de banque ; rites du bonjour, du pardon, de l'invitation à dîner,
du petit-déjeuner, de la drague, de la correspondance, de la galanterie ;
syntaxe de l'escalier, de la porte, de la banquette, du sentier de montagne.
Le thème central des manières est orchestré par une réflexion fragmentaire et
récurrente sur la nature et la culture, la sincérité et la politesse, la
franchise et la distance, la subjectivité et la profondeur, la simplicité et
le décorum, et sur leurs antinomies réelles ou prétendues : déjà exploitée par
Renaud Camus dans Buena Vista Park et dans toute son œuvre, la «bathmologie»,
science à demi sérieuse des degrés, des niveaux de langage et de comportement,
devient ici un véritable instrument d'investigation. Mais les figures qu'elle
révèle sont soumises à variations par les voyages, ceux d'une écriture
baladeuse, qui ne tient pas en place, et ceux d'un écrivain promeneur, de
l'Espagne à l'Italie, de la Yougoslavie à la Grèce, du métro parisien à un
vallon perdu de Naxos. Le tout s'ordonnant autour d'une conviction discrète
mais obstinée : la nécessité «politique» d'une nouvelle urbanité.
et de caractère autobiographique, romanesque et fortement digressif ; tous ont
pour prétexte, néanmoins, la question des manières (ou de leur défaut) dans la
vie sociale aujourd'hui. Il ne s'agit nullement d'une anthologie plus ou moins
modernisée des préceptes classiques du savoir-vivre, encore moins d'un tableau
de la «mondanité» au sens étroit, mais plutôt d'une série d'épisodes ou de
saynètes touchant au plus quotidien de l'existence en commun : manières des
garages, des cafés, des restaurants, des hôtels, des cinémas, des théâtres,
des chauffeurs de taxi, des agents de police, des douaniers, des journalistes,
des employés de banque ; rites du bonjour, du pardon, de l'invitation à dîner,
du petit-déjeuner, de la drague, de la correspondance, de la galanterie ;
syntaxe de l'escalier, de la porte, de la banquette, du sentier de montagne.
Le thème central des manières est orchestré par une réflexion fragmentaire et
récurrente sur la nature et la culture, la sincérité et la politesse, la
franchise et la distance, la subjectivité et la profondeur, la simplicité et
le décorum, et sur leurs antinomies réelles ou prétendues : déjà exploitée par
Renaud Camus dans Buena Vista Park et dans toute son œuvre, la «bathmologie»,
science à demi sérieuse des degrés, des niveaux de langage et de comportement,
devient ici un véritable instrument d'investigation. Mais les figures qu'elle
révèle sont soumises à variations par les voyages, ceux d'une écriture
baladeuse, qui ne tient pas en place, et ceux d'un écrivain promeneur, de
l'Espagne à l'Italie, de la Yougoslavie à la Grèce, du métro parisien à un
vallon perdu de Naxos. Le tout s'ordonnant autour d'une conviction discrète
mais obstinée : la nécessité «politique» d'une nouvelle urbanité.
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