La Joie de penser, Mes années Serge Bouchard
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EAN13
9782764648193
Éditeur
Éditions du Boréal
Date de publication
Collection
Papiers collés
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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La Joie de penser

Mes années Serge Bouchard

Éditions du Boréal

Papiers collés

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782764638194
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    13.99

  • Aide EAN13 : 9782764648193
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    13.99
Serge m’aura appris que je ne trouverai pas ma voie derrière les remparts de
quelque tour d’ivoire spéculative, pas plus que je ne pourrai me sentir
pertinent à faire la guidoune médiatique qui croit que le monde se pense en
huit cents mots. Il m’aura appris à accepter de refuser le confort d’une seule
chaise. Les chroniques réunies dans ce recueil ont été rédigées de 2017 à
2021 pour C’est fou…, émission radiophonique de Radio-Canada animée par Serge
Bouchard et Jean-Philippe Pleau. Elles côtoient trois textes inédits dans
lesquels Jérémie McEwen rend hommage à son ami Serge et évoque les multiples
facettes de leur collaboration, que la mort aura interrompue après seulement
sept ans. Entre la conversation à deux et la réflexion à voix haute, La Joie
de penser se lit comme un essai méditatif entièrement tourné vers l’échange et
le débat. Toute pensée vraie, insiste le philosophe-enseignant, doit être
portée par une prise de parole, idéalement en public. Immigration, violence,
maternité, solitude, argent, adoption, amour, bienveillance, folie, honte… Si
les sujets que l’essayiste aborde n’ont pas d’âge, il les explore toujours à
la lumière du monde dans lequel il vit, celui d’un urbain passionné de hip-
hop, fasciné par le cosmopolitisme et le retour du religieux. Au passage, il
n’hésite pas à faire part de ses désaccords avec d’autres penseurs, y compris
avec son cher Serge, que ce soit sur le racisme systémique ou sur le nature
writing. Mais la joie de penser, c’est aussi celle de penser librement, de se
remettre soi-même en question en faisant revivre la perspective de son
interlocuteur absent, comme une sorte de contrepoint indispensable à sa propre
identité. D’où la vitalité profonde de cet essai, qui s’ouvre au dialogue et à
la contradiction avec une franchise qu’on voit rarement dans la littérature et
la philosophie contemporaines.
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