- EAN13
- 9782748373844
- Éditeur
- Société des écrivains
- Date de publication
- 14/05/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782748373844
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Guerre et Maternité : ces deux axes se croisent incessamment dans les récits
tissés par Henry Dubos qui scelle dans le drame, la désillusion, la
déréliction ou la terreur le sort de ses personnages, qu’ils se situent du
côté des bourreaux ou de celui des victimes. C’est qu’à travers les destinées
d’une jeune mère délaissée, d’une veuve appelant à la vengeance, d’une
scientifique prenant conscience de l’horreur dans laquelle elle est entraînée,
ou même d’une adolescente sombrant dans la perversion, l’auteur arrive à ce
constat terrible que le pouvoir maternel de donner la vie ou de la protéger
est dérisoirement fragile quand la folie s’empare de la volonté des hommes et
guide leurs capacités de destruction. Au fil des récits composés par Henry
Dubos, eux-mêmes entrelacés à des textes poétiques plus intimistes, se
révèlent les portraits torturés d’êtres emportés dans les rouages déments de
l’Allemagne nazie... Et si l’obscurité règne évidemment sur cette période,
elle se perpétue aussi, dans ces récits, bien après, dans ce qui est promis à
ces survivants des camps, à ces enfants abandonnés, à tous ceux laissés à la
dérive, dans un monde dénué de repères. Une œuvre souvent glaçante, qui dit
les crépuscules infinis de l’histoire, le vacillement de la raison, les pertes
que rien ne soigne, cette odeur de sang et de cendres qui suffoque les
consciences.
tissés par Henry Dubos qui scelle dans le drame, la désillusion, la
déréliction ou la terreur le sort de ses personnages, qu’ils se situent du
côté des bourreaux ou de celui des victimes. C’est qu’à travers les destinées
d’une jeune mère délaissée, d’une veuve appelant à la vengeance, d’une
scientifique prenant conscience de l’horreur dans laquelle elle est entraînée,
ou même d’une adolescente sombrant dans la perversion, l’auteur arrive à ce
constat terrible que le pouvoir maternel de donner la vie ou de la protéger
est dérisoirement fragile quand la folie s’empare de la volonté des hommes et
guide leurs capacités de destruction. Au fil des récits composés par Henry
Dubos, eux-mêmes entrelacés à des textes poétiques plus intimistes, se
révèlent les portraits torturés d’êtres emportés dans les rouages déments de
l’Allemagne nazie... Et si l’obscurité règne évidemment sur cette période,
elle se perpétue aussi, dans ces récits, bien après, dans ce qui est promis à
ces survivants des camps, à ces enfants abandonnés, à tous ceux laissés à la
dérive, dans un monde dénué de repères. Une œuvre souvent glaçante, qui dit
les crépuscules infinis de l’histoire, le vacillement de la raison, les pertes
que rien ne soigne, cette odeur de sang et de cendres qui suffoque les
consciences.
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