Chroniques de mon village : le passé retrouvé, 1900-1930 par la carte postale et la presse
EAN13
9782402317856
Éditeur
FeniXX rédition numérique (Siloë)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Chroniques de mon village : le passé retrouvé

1900-1930 par la carte postale et la presse

FeniXX rédition numérique (Siloë)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402317856
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    6.49

  • Aide EAN13 : 9782402651189
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    6.49
Ce que Paul Boisseau appelle “une modeste contribution au patrimoine local”
apparaît, au-delà de sa diversité et de sa richesse, comme chargé de deux
messages fondamentaux. Le premier est qu’outre le discours historique, qui
allie dans une savante construction analyse et synthèse, la connaissance du
passé peut prendre cette forme de touches juxtaposées qui caractérise la
peinture impressionniste, mais aussi une large part de la culture
d’aujourd’hui, cinématographique, télévisuelle ou romanesque. En ce sens, son
travail est exemplaire dans la longue quête aux documents, en particulier à la
carte postale ancienne qui acquiert aujourd’hui ses lettres de noblesse pour
l’historien et le pédagogue, lesquels peuvent y découvrir et y montrer
l’évolution d’un site ou d’un paysage architectural. Le second est
l’affirmation du patrimoine local, non pas seulement pour lui-même, mais comme
trace d’un passé historique qui a marqué chaque commune de son empreinte. La
connaissance de ce patrimoine, qu’il soit écrit ou bâti, contribue à rendre à
chacun une parcelle de ces racines qui lui manquent aujourd’hui, dans un monde
uniformisé par la technique. Elle permet aussi de donner à ce patrimoine sa
juste valeur par rapport à son contexte, de le relativiser et, par suite, de
lui donner sa signification réelle, élément essentiel de sa sauvegarde et de
sa mise en valeur. Mais l’affirmation du patrimoine local va plus loin encore
: pour peu que l’on sache y lire les traces du passé — Paul Boisseau s’emploie
à nous y aider pour Fromentières — - il apparaît très vite que l’histoire ne
s’est pas faite forcément ailleurs et que chaque commune de France en conserve
l’image sur son sol ou dans ses archives : la guerre scolaire n’est pas
uniquement affaire de lois ou de décrets parisiens, elle a sa réalité sur le
terrain ; la société de tir de Fromentières procède de l’idée de revanche et
de la préparation à la guerre de 1914-1918 ; l’inventaire du 10 mars 1906 est
l’épisode local d’un des conflits majeurs de la troisième République. Et cette
vie quotidienne, restituée par les témoignages contemporains, patiemment et
passionnément recueillis par Paul Boisseau, c’est le tissu profond de
l’histoire nationale. Jacques Salbert
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