- EAN13
- 9782402028097
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Publications de l'Université de Rouen)
- Date de publication
- 1997
- Collection
- Publications de l'Université de Rouen et du Havre
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Sociabilité et culture ouvrières
Alain Leménorel
FeniXX réédition numérique (Publications de l'Université de Rouen)
Publications de l'Université de Rouen et du Havre
Livre numérique
L’historiographie ouvrière a été longtemps surdéterminée par l’histoire
politique : la classe ouvrière est alors assimilée, et donc réduite, au
mouvement ouvrier. Les perspectives macrosociales, dans un premier temps,
l’histoire des mentalités, après 1970, l’ont renouvelée, sous l’influence des
concepts et des méthodes de la microsociologie, de l’anthropologie et des
culturalistes. L’investissement des historiens comme des sociologues dans la
sociabilité ouvrière s’inscrit, comme point d’aboutissement actuel, dans cette
évolution de l’historiographie ouvrière. C’est dans cette perspective que le
GRHIS de l’Université de Rouen a organisé une journée d’études le 11 février
1995. En est ressorti la nécessité de réviser certains obstacles
épistémologiques qui, imposés par l’histoire savante comme par l’histoire
ouvrière, parasitent l’analyse du monde ouvrier. Ce ne sont, en effet, pas
tant ses pratiques qui ont changé que le regard que nous posons sur elle.
politique : la classe ouvrière est alors assimilée, et donc réduite, au
mouvement ouvrier. Les perspectives macrosociales, dans un premier temps,
l’histoire des mentalités, après 1970, l’ont renouvelée, sous l’influence des
concepts et des méthodes de la microsociologie, de l’anthropologie et des
culturalistes. L’investissement des historiens comme des sociologues dans la
sociabilité ouvrière s’inscrit, comme point d’aboutissement actuel, dans cette
évolution de l’historiographie ouvrière. C’est dans cette perspective que le
GRHIS de l’Université de Rouen a organisé une journée d’études le 11 février
1995. En est ressorti la nécessité de réviser certains obstacles
épistémologiques qui, imposés par l’histoire savante comme par l’histoire
ouvrière, parasitent l’analyse du monde ouvrier. Ce ne sont, en effet, pas
tant ses pratiques qui ont changé que le regard que nous posons sur elle.
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