Curiosités des sciences occultes
EAN13
9782346149063
Éditeur
Collection XIX
Date de publication
Collection
La Petite Bibliothèque ésotérique
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Curiosités des sciences occultes

Collection XIX

La Petite Bibliothèque ésotérique

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782346149063
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« On distinguait deux espèces de magie : la haute magie ou magie blanche,
aussi nommée théurgie, et la basse magie ou magie noire, aussi nommée goétie.
La première s’adressait aux forces célestes, aux bons esprits ; la seconde aux
génies terrestres, aux mauvais esprits.
La magie noire ou goétie se pratiquait la nuit autour des tombeaux, avec des
gémissements et des lamentations. Elle avait pour but de faire du mal,
d’exciter les passions déréglées, de porter au crime. Plotin, Porphyre,
Jamblique, la définissent : l’invocation des démons malfaisants pour nuire aux
hommes avec plus de sûreté. Les ministres de cet art redoutable se vantaient
de faire sortir les mânes de leurs sombres demeures. Ils exerçaient leurs
maléfices, durant une nuit obscure, dans des lieux retirés auxquels
s’attachaient d’effrayants souvenirs, ou dans des cavernes, à proximité des
tombeaux ; ils sacrifiaient des victimes noires, et poussaient des
lamentations et des gémissements. Ils violaient les sépultures et cherchaient
dans les cadavres divers ingrédients qui entraient dans la composition de
leurs charmes, de leurs maléfices. Ils employaient des herbes vénéneuses, des
substances dégoûtantes, et allaient même quelquefois jusqu’à égorger des
enfants. On leur supposait le pouvoir de jeter des sorts sur les hommes et sur
les animaux, de les frapper de maladies ou de mort, d’intervertir l’ordre de
la nature, de commander aux éléments, de changer les saisons, de faire sécher
les moissons sur pied, d’empêcher la maturité des fruits, etc.
Dans la magie blanche ou théurgie, au contraire, on n’invoquait que les dieux
bienfaisants pour procurer du bien aux hommes.
Tous les magiciens s’attribuaient l’évocation des morts. Pour cela, ils
dressaient un autel dans une caverne, ils offraient un sacrifice, traçaient un
cercle autour de l’autel avec leur baguette, le parcouraient plusieurs fois,
l’arrosaient de sang, et par certaines invocations forçaient les mânes de se
montrer à celui qui demandait à les voir et à leur parler.
Ils faisaient aussi apparaître telle personne ou tel animal qu’on désirait. »

Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale
de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes
classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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