- EAN13
- 9782271141941
- Éditeur
- CNRS Éditions via OpenEdition
- Date de publication
- 13/07/2022
- Collection
- CNRS Philosophie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L’empirisme logique à la limite
Schlick, le langage et l’expérience
CNRS Éditions via OpenEdition
CNRS Philosophie
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Aide EAN13 : 9782271141941
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Selon le structuralisme logique, le langage décrit la forme de notre
expérience, mais le contenu de celle-ci reste inexprimable. Dans Forme et
contenu (1932), Moritz Schlick, fondateur et figure centrale du cercle de
Vienne, a défendu une version extrême de cette idée : niant que les intuitions
entrent dans la connaissance, il ne rejette pas seulement le kantisme, mais
met en péril les bases de son propre empirisme. Ce texte radical offre en
outre un point de vue à partir duquel certains des débats fondamentaux de la
philosophie du langage et de l’esprit du XXe siècle peuvent être reconsidérés
d’un œil neuf. Nous avons ainsi voulu explorer les différents aspects du
problème de l’articulation du langage et de l’expérience tel qu’il est posé
par Schlick, afin de préciser l’éventail des solutions disponibles. Le présent
livre, issu d’un colloque organisé en mars 2004 au Collège de France, est le
premier ouvrage consacré à Schlick dans notre langue. Il examine les rapports
entre la pensée de Schlick et la tradition kantienne (Kant, le néo-kantisme et
le « kantisme analytique » de Sellars) ; puis, il la confronte à l’empirisme
classique et à une autre variante de l’empirisme logique (Carnap) ; enfin, il
s’interroge sur la thèse de l’inexprimabilité du contenu, au travers notamment
d’une confrontation avec les idées de Wittgenstein (avec qui Schlick a
longtemps entretenu un dialogue privilégié).
expérience, mais le contenu de celle-ci reste inexprimable. Dans Forme et
contenu (1932), Moritz Schlick, fondateur et figure centrale du cercle de
Vienne, a défendu une version extrême de cette idée : niant que les intuitions
entrent dans la connaissance, il ne rejette pas seulement le kantisme, mais
met en péril les bases de son propre empirisme. Ce texte radical offre en
outre un point de vue à partir duquel certains des débats fondamentaux de la
philosophie du langage et de l’esprit du XXe siècle peuvent être reconsidérés
d’un œil neuf. Nous avons ainsi voulu explorer les différents aspects du
problème de l’articulation du langage et de l’expérience tel qu’il est posé
par Schlick, afin de préciser l’éventail des solutions disponibles. Le présent
livre, issu d’un colloque organisé en mars 2004 au Collège de France, est le
premier ouvrage consacré à Schlick dans notre langue. Il examine les rapports
entre la pensée de Schlick et la tradition kantienne (Kant, le néo-kantisme et
le « kantisme analytique » de Sellars) ; puis, il la confronte à l’empirisme
classique et à une autre variante de l’empirisme logique (Carnap) ; enfin, il
s’interroge sur la thèse de l’inexprimabilité du contenu, au travers notamment
d’une confrontation avec les idées de Wittgenstein (avec qui Schlick a
longtemps entretenu un dialogue privilégié).
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