- EAN13
- 9782251914510
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 25/03/2021
- Collection
- Études Anciennes
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782251914510
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Il est bien connu que, dans l’héritage que l’Ancienne Rome a légué au monde
actuel, le droit occupe une grande place. Mais cette évidence nous empêche
peut-être de comprendre que le droit romain ne reposait pas nécessairement sur
les mêmes bases que notre droit actuel et qu’à Rome même, une conception «
moderne » du droit a mis du temps à s’imposer. André Magdelain, qui fut un des
meilleurs spécialistes en matière de droit romain, le montre dans ce livre à
propos du concept de loi. Au début, c’est le détenteur du pouvoir, le roi puis
le magistrat qui dicte la loi, que le peuple n’a qu’à ratifier – le latin
disait « recevoir la loi », accipere legem – et encore n’entrait-elle en
vigueur que lorsque le Sénat lui avait donné son « autorité », seul
susceptible de la rendre opératoire. Ce n’est que peu à peu que le principe de
la souveraineté populaire s’est fait jour et que la loi est apparue comme
émanant de la volonté des citoyens. L’ouvrage reste un des meilleurs exemples
d’approche historique du droit romain et montre combien les cadres juridiques
sont importants pour comprendre le monde de la Rome ancienne.
actuel, le droit occupe une grande place. Mais cette évidence nous empêche
peut-être de comprendre que le droit romain ne reposait pas nécessairement sur
les mêmes bases que notre droit actuel et qu’à Rome même, une conception «
moderne » du droit a mis du temps à s’imposer. André Magdelain, qui fut un des
meilleurs spécialistes en matière de droit romain, le montre dans ce livre à
propos du concept de loi. Au début, c’est le détenteur du pouvoir, le roi puis
le magistrat qui dicte la loi, que le peuple n’a qu’à ratifier – le latin
disait « recevoir la loi », accipere legem – et encore n’entrait-elle en
vigueur que lorsque le Sénat lui avait donné son « autorité », seul
susceptible de la rendre opératoire. Ce n’est que peu à peu que le principe de
la souveraineté populaire s’est fait jour et que la loi est apparue comme
émanant de la volonté des citoyens. L’ouvrage reste un des meilleurs exemples
d’approche historique du droit romain et montre combien les cadres juridiques
sont importants pour comprendre le monde de la Rome ancienne.
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