- EAN13
- 9782246535591
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 16/10/2002
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782246535591
-
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
7.99 -
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - Grasset 28,40
Cet essai - qui fait suite à L'Homme-Dieu et à La Sagesse des Modernes - tente
de répondre à la question qui lui sert de titre. En effet, depuis la naissance
de la philosophie, la question de la « vie bonne » est au centre des
interrogations humaines, mais Luc Ferry observe que la façon d'y répondre
dépend de la vision du monde où elle s'inscrit. A cet égard, il distingue
trois grandes problématiques : 1 - dans les mondes théologico-religieux, «
réussir sa vie » revient à trouver sa place à l'intérieur d'un ordre
transcendant et, pour reprendre la terminologie de l'auteur, « hétéronomique »
(la loi est extérieure au sujet qui s'y soumet). 2 - Avec l'avénement des «
mondes désenchantés », et avec l'avénement de l'individualisme démocratique,
la question de la « vie bonne » se pose différemment - puisqu'il s'agit,
désormais, de régler son salut sur des finalités non transncendantes (c'est ce
que Ferry nomme, avec d'autres, « l'âge d'autonomie »). 3 - Or, que reste-t-il
de cette « sotériologie » - c'est-à-dire : l'art d'accomplir son salut - à
l'âge de la mort de Dieu et de la disparition des grandes eschatologies -
fussent-elles laïques ? A partir de cette périodisation, Luc Ferry passe en
revue les grands types de réponses fournies par les philosophes et les
religions. Les Stoïciens, Nietzsche, le christianisme - mais aussi les
peintres hollandais ou les écrivains bohèmes du XIXe siècle - illustrent cet
ouvraged'une richesse et d'une fécondité remarquables. Le dernier chapitre de
cet ouvrage répond, plus personnellement, à la question qu'il pose. Dans cet
ultime chapitre, Luc Ferry éclaire d'un jour singulier son propre itinéraire
d'intellectuel et, désormais, d'homme d'action.
de répondre à la question qui lui sert de titre. En effet, depuis la naissance
de la philosophie, la question de la « vie bonne » est au centre des
interrogations humaines, mais Luc Ferry observe que la façon d'y répondre
dépend de la vision du monde où elle s'inscrit. A cet égard, il distingue
trois grandes problématiques : 1 - dans les mondes théologico-religieux, «
réussir sa vie » revient à trouver sa place à l'intérieur d'un ordre
transcendant et, pour reprendre la terminologie de l'auteur, « hétéronomique »
(la loi est extérieure au sujet qui s'y soumet). 2 - Avec l'avénement des «
mondes désenchantés », et avec l'avénement de l'individualisme démocratique,
la question de la « vie bonne » se pose différemment - puisqu'il s'agit,
désormais, de régler son salut sur des finalités non transncendantes (c'est ce
que Ferry nomme, avec d'autres, « l'âge d'autonomie »). 3 - Or, que reste-t-il
de cette « sotériologie » - c'est-à-dire : l'art d'accomplir son salut - à
l'âge de la mort de Dieu et de la disparition des grandes eschatologies -
fussent-elles laïques ? A partir de cette périodisation, Luc Ferry passe en
revue les grands types de réponses fournies par les philosophes et les
religions. Les Stoïciens, Nietzsche, le christianisme - mais aussi les
peintres hollandais ou les écrivains bohèmes du XIXe siècle - illustrent cet
ouvraged'une richesse et d'une fécondité remarquables. Le dernier chapitre de
cet ouvrage répond, plus personnellement, à la question qu'il pose. Dans cet
ultime chapitre, Luc Ferry éclaire d'un jour singulier son propre itinéraire
d'intellectuel et, désormais, d'homme d'action.
S'identifier pour envoyer des commentaires.