- EAN13
- 9782213711164
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 24/03/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Quand la Gauche pensait la Nation
Nationalités et socialismes à la Belle-Époque
Jean-Numa Ducange
Fayard
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Aide EAN13 : 9782213711164
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La gauche doit-elle défendre la nation ? Crise du projet européen, mises en
cause des frontières, retour des nationalismes et xénophobie font chaque jour
l’actualité. Le dépassement des frontières nationales, qui semblait un temps
aller de soi, n’était-il pas une erreur de diagnostic ? Dans des sociétés
plurielles, comment peuvent coexister des populations qui ne disposent pas, à
l’origine, d’une histoire partagée ?
Toutes ces interrogations furent débattues par la gauche européenne au cours
de son histoire. Dans cet essai novateur élaboré à partir du monde
germanophone, Jean-Numa Ducange restitue ce grand débat qui occupa les têtes
pensantes du socialisme, comme le quotidien des militants. Dans la seconde
moitié du xixe siècle, les premiers partis socialistes durent se confronter à
une évidence : l’extension du marché et du capitalisme, pas plus que les
luttes des travailleurs à l’échelle internationale, n’ont conduit à la
disparition des nations. Le Parti social-démocrate allemand n’est à l’époque
pas seul à proposer des solutions, mais nul n’a alors plus d’influence à
l’étranger : de Paris à Moscou, il fascine. Surtout, lui et son alter ego
autrichien sont confrontés aux problèmes posés par la coexistence de multiples
nationalités, tandis que la question coloniale s’impose sur le devant de la
scène.
Jean-Numa Ducange est professeur d’histoire contemporaine à l’université de
Rouen Normandie (GRHIS) et membre junior de l’Institut universitaire de
France. Il a notamment publié La Révolution française et la social-démocratie
(PUR, 2012) et Jules Guesde. L’anti-Jaurès ? (Armand Colin, 2017).
cause des frontières, retour des nationalismes et xénophobie font chaque jour
l’actualité. Le dépassement des frontières nationales, qui semblait un temps
aller de soi, n’était-il pas une erreur de diagnostic ? Dans des sociétés
plurielles, comment peuvent coexister des populations qui ne disposent pas, à
l’origine, d’une histoire partagée ?
Toutes ces interrogations furent débattues par la gauche européenne au cours
de son histoire. Dans cet essai novateur élaboré à partir du monde
germanophone, Jean-Numa Ducange restitue ce grand débat qui occupa les têtes
pensantes du socialisme, comme le quotidien des militants. Dans la seconde
moitié du xixe siècle, les premiers partis socialistes durent se confronter à
une évidence : l’extension du marché et du capitalisme, pas plus que les
luttes des travailleurs à l’échelle internationale, n’ont conduit à la
disparition des nations. Le Parti social-démocrate allemand n’est à l’époque
pas seul à proposer des solutions, mais nul n’a alors plus d’influence à
l’étranger : de Paris à Moscou, il fascine. Surtout, lui et son alter ego
autrichien sont confrontés aux problèmes posés par la coexistence de multiples
nationalités, tandis que la question coloniale s’impose sur le devant de la
scène.
Jean-Numa Ducange est professeur d’histoire contemporaine à l’université de
Rouen Normandie (GRHIS) et membre junior de l’Institut universitaire de
France. Il a notamment publié La Révolution française et la social-démocratie
(PUR, 2012) et Jules Guesde. L’anti-Jaurès ? (Armand Colin, 2017).
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