Paris mafia
EAN13
9782213694115
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Fayard)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Paris mafia

FeniXX réédition numérique (Fayard)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782213694016
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    6.99

  • Aide EAN13 : 9782213694115
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Haut fonctionnaire de l'Intérieur, puis du Trésor, détaché à la Mairie de
Paris, Georges Quémar, au travers du récit de sa carrière, témoigne d'un quart
de siècle de gestion de la capitale. Successivement aux Finances, à la
Construction, puis directeur des Affaires scolaires, enfin directeur général
chargé de l'Administration générale (responsable de l'ensemble du personnel,
soit quelque 40 000 agents), il a été, pour finir, arrêté et jugé pour
complicité de trafic d'influence à la suite de ce qu'il estime être un coup
monté. Victime d'un règlement de comptes interne à la Mairie et au RPR, il
dénonce à son tour les pratiques illicites qui, selon lui, sont le lot
quotidien de la Mairie de Paris depuis qu'elle a servi à Jacques Chirac de
tête de pont pour conquérir l'Élysée, puis à son successeur, Jean Tiberi, de
pré carré pour gérer la Ville de Paris à l'image d'un village corse... Et de
rappeler les appartements de complaisance, le trucage des listes électorales
et, surtout, les emplois fictifs, aux frais des contribuables, de toute une
clientèle de privilégiés du gouvernement de la faveur... Le 22 février 1998,
devant le Conseil de Paris, des échanges d'une rare vivacité concluent le
rappel édifiant des turpitudes de la municipalité. Le sénateur socialiste et
conseiller de Paris, Bertrand Delanoë, répond à Jean Tiberi qui l'accusait
d'insulter Paris en mettant en cause la moralité politique du premier
magistrat de la capitale : Qui insulte Paris ? Sans agressivité aucune, je
voudrais simplement vous rappeler que, pour ma part, je n'ai jamais logé de
proches dans le parc social de la Ville, jamais engagé de frais somptuaires
aux dépens du contribuable, ni jamais été concerné par quelque intervention
héliportée que ce soit, destinée à éviter la mise en examen d'une personne
chère... N'importe quel contribuable parisien pourrait reprendre ces propos à
son compte, conclut Georges Quémar. Ils dénoncent des méthodes et des procédés
dignes d'une république bananière, émanant d'une caste sûre de son impunité,
que de tels agissements disqualifient. Ce sont ces mœurs que l'opinion entend
censurer.
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