- EAN13
- 9782130775812
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
- Date de publication
- 1978
- Collection
- Le Géographe
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Populations actives
Introduction à une géographie du travail
Pierre George
FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
Le Géographe
Livre numérique
Les mots et les chiffres sont insuffisants, et même trompeurs, quand il s’agit
d’évoquer les multiples occupations des hommes. Populations actives, emploi,
travail, chômage n’ont pas le même sens quand il s’agit du labeur exécuté en
fonction d’impératifs naturels de caractère cosmique ou de l’exécution de
tâches définies par le texte de conventions collectives. Et pourtant, partout,
les formes et les conditions de la vie des individus et des groupes sont
subordonnées à leur participation à une activité, à l’exécution d’un travail.
La nature du travail est devenue de plus en plus diverse dans les sociétés et
les économies industrielles, et chaque « espace géographique » est caractérisé
par la concentration de certaines formes de travail, tandis que les trois
quarts de l’humanité vivent encore sous la loi d’impératifs procédant de leurs
rapports avec le milieu naturel dans lequel ils vivent. Dans les deux cas, il
y a des liens entre l’espace et les formes d’occupation. C’est l’objet d’un
essai de géographie du travail. Successivement, il évoque les activités
rurales du Tiers-Monde, où la capacité de travail des populations d’âge actif
est sous-employée et misérablement rémunérée, et les structures d’emploi des
sociétés industrielles, celles de l’Europe, de l’Amérique du Nord et aussi des
pays socialistes, où les mots magiques sont rentabilité, productivité,
mobilité, salaires, plein emploi ou chômage.
d’évoquer les multiples occupations des hommes. Populations actives, emploi,
travail, chômage n’ont pas le même sens quand il s’agit du labeur exécuté en
fonction d’impératifs naturels de caractère cosmique ou de l’exécution de
tâches définies par le texte de conventions collectives. Et pourtant, partout,
les formes et les conditions de la vie des individus et des groupes sont
subordonnées à leur participation à une activité, à l’exécution d’un travail.
La nature du travail est devenue de plus en plus diverse dans les sociétés et
les économies industrielles, et chaque « espace géographique » est caractérisé
par la concentration de certaines formes de travail, tandis que les trois
quarts de l’humanité vivent encore sous la loi d’impératifs procédant de leurs
rapports avec le milieu naturel dans lequel ils vivent. Dans les deux cas, il
y a des liens entre l’espace et les formes d’occupation. C’est l’objet d’un
essai de géographie du travail. Successivement, il évoque les activités
rurales du Tiers-Monde, où la capacité de travail des populations d’âge actif
est sous-employée et misérablement rémunérée, et les structures d’emploi des
sociétés industrielles, celles de l’Europe, de l’Amérique du Nord et aussi des
pays socialistes, où les mots magiques sont rentabilité, productivité,
mobilité, salaires, plein emploi ou chômage.
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