Valérie .

15,90
Conseillé par (Libraire)
21 mars 2024

Meurtre à l'hôtel

Allez, on pose nos valises à l’Hôtel Regency Grand (on ne se refuse rien), où officie Molly, en qualité de responsable des femmes de chambre. L’hôtel inaugure son salon de thé flambant neuf lors d’une conférence sur la littérature policière animée par J.D. Grimthorpe, célèbre auteur (au mauvais caractère assumé). Alors que ce dernier s’apprête à faire une révélation, il meurt subitement.
Les clients et le personnel se retrouvent plongés dans l’enquête. Lequel d’entre eux a commis ce crime ? Un employé de l’hôtel ? La secrétaire partie précipitamment ? Un membre du fan club de l’auteur ? Les théories les plus farfelues circulent dans les couloirs.
Et cette mort plonge Molly dans ses souvenirs, car elle a rencontré Grimthorpe lorsqu’elle était enfant. Elle vivait alors avec sa grand-mère, qui a toujours mis un point d’honneur à la rendre heureuse malgré les difficultés de la vie.
Grâce à Molly, le coupable va être trouvé. Et un secret va lui être révélé, qui va chambouler sa vie.

Un cosy-crime qui vaut autant pour les fantômes du passé que par la découverte de la vérité. On passe vraiment un bon moment lors des plongées dans le passé de l’héroïne.

Conseillé par (Libraire)
7 mars 2024

A l'abordage !!!

Amateurs de flibusterie, montez à bord du Sans Dieu. Devenez pirate, convoitez des trésors à grands coups d'épées, de sabres et de boulets de canons. Combattez à la vie à la mort.
Et surtout, découvrez l'histoire de son capitaine, l'Ombre, lui-même sans dieu et sans foi. Il n'est plus que noirceur et rancoeur.
Et l'histoire de son équipage, compagnons d'infortune toujours prêts à se battre.
Trahissez ou mourez.

Un très beau roman, qu'on a du mal à lâcher.

Conseillé par (Libraire)
13 février 2024

Portrait d’une femme libre, porteuse d’espoir

Sous cette couverture soignée façon conte de fées, se cache l’histoire d’une librairie pas banale, dont le charme désuet accompagne à merveille ses propriétaires.

Angleterre, 1907. Helen s’est occupée seule de la ferme depuis que son frère est devenu un écrivain à succès. Mais un jour, elle dit stop. Ras le bol du frangin et de tout ce boulot. Crise de la quarantaine ? La voilà qui rachète à Roger sa librairie ambulante et part sur les routes avec lui. Elle qui n’a jamais quitté sa terre et n’a jamais rien possédé, la voilà du jour au lendemain propriétaire et surtout maîtresse de sa vie.
Roger s’avère être très érudit et passionné par les livres. Il recherche le bonheur de ses lecteurs et sait à coup sûr quel livre conseiller. Auprès de lui, elle va enfin se révéler, découvrir la liberté de vivre, de faire ce qu’elle veut de son argent, d’aimer, de prendre des décisions. Après avoir vécu enfermée dans son rôle de femme de ménage pour son frère, elle entend bien profiter intensément de sa nouvelle liberté. Une parenthèse bienvenue et libératrice, comme des vacances, un interlude avant de reprendre sa vie à la ferme. Elle ne se doute pas un instant qu’elle va vivre des aventures et mésaventures incroyables.
Elle irradie et incarne à merveille la fraîcheur et l’innocence, comme une enfant qui découvre la vie et de nouveaux horizons. Cette femme qui soudain prend goût à la liberté est une ode à la vie et au bonheur.

Charlie Jonas

Nami

8,90
Conseillé par (Libraire)
8 février 2024

Une mignonnerie à déguster autour d'un bon café gourmand.

Pendant que Susann vit sa meilleure vie en vacances en Italie, Léonie vit le drame de sa vie en Allemagne.
Mimi, la si mignonne chatte de Susann, lui fait vivre un véritable enfer, depuis que sa maîtresse la lui a confiée avant de partir en vacances. Car Mimi n'accepte pas d'avoir été ainsi laissée et elle le fait savoir à coups de réveils en fanfare aux aurores, de miaulements déchirants, de home- staging bien senti, tout est bon pour signifier son mécontentement légitime (oui, je suis de parti-pris).

Finalement au bout du rouleau et de son compte en banque, Léonie confie Mimi à son amie Maxie, propriétaire d'un salon de thé. Changement radical pour la minette, qui va semer l'amour et le bonheur dans la vie d'une fillette en détresse et de célibataires à la recherche de l'âme sœur. Et aider à la réussite du petit salon de thé

Une pause de douceur bienvenue, entre tendresse et humour.
Où comment un chat se transforme en agence matrimoniale et sème l'amour de l'Allemagne à l'Italie, sans bouger de son canapé.

24,00
Conseillé par (Libraire)
10 janvier 2024

à rebours

Conrad et Antonia sont mariés depuis 23 ans et leurs enfants sont sur le point de se marier. Conrad, narcissique, méprisant, perfide et blessant, fait preuve de suffisance avec tout le monde. Antonia est blasée par ce comportement. Issue de la petite bourgeoisie, où les conventions et les apparences valent bien plus que le reste, elle a appris à se taire et ne rien montrer.

Le roman s’ouvre sur un diner organisé chez eux en l’honneur du prochain mariage de leur fils. L’ambiance est pesante, tout le monde s’ennuie, a une vie ennuyeuse, la subit.
Antonia a alors 43 ans et une conversation avec sa future belle-fille la met face à ses doutes, à ses souvenirs, à son avenir, et elle remonte le fil du temps. Elle se redécouvre ainsi à 35 ans, lorsque son mari lui dit qu'il ne l'aime plus. Puis à 30 ans, où déjà il la trompe, n'hésitant pas à la planter pendant des vacances avec des amis pour aller retrouver sa maîtresse dont il est éperdument amoureux. Antonia est insatisfaite, tout juste bonne à rendre son mari heureux. Pour lui le mariage est un devoir, pour elle ce sont des sentiments. Elle le trompe à son tour, il l’apprend. Amour, habitude, lassitude. Retour en 1927, elle a 20 ans, elle ne l’aime pas, mais elle l’épouse. Il l’a choisie pour pouvoir la façonner, comme une enfant. Elle ne sait pas quelle est sa place dans la vie, elle a tout à apprendre et est curieuse de tout. Leur première dispute tourne autour des enfants : il n’en veut pas, il ne veut pas qu’elle donne de son attention à quelqu’un d’autre que lui.

Après l'histoire de son couple, elle revient en 1926, elle a 19 ans et vit encore chez ses parents, Elle n’a pas d’amis (son père non plus), alors que sa mère adore être entourée. Leur maison est ainsi toujours remplie de monde. Son père lui dit que son métier sera le mariage, car elle n’a pas de disposition particulière. Elle va vivre son premier chagrin d’amour. Souffrance, trahison, désillusion. C’est aussi le chapitre de sa vie dans lequel elle irradie le plus. Elle est heureuse, vivante, elle profite de la douceur de vivre, elle se laisse porter, on n’attend rien d’elle. Le reste du roman va la voir s'étioler jusqu'à disparaître derrière les apparences.

La construction de ce roman à rebours est déroutante, on veut se replonger dans le début après l’avoir terminé, tellement le dernier chapitre est intense. Comment une telle jeune fille pleine de vie est devenue l'ombre d'elle-même. C’est un très beau portrait de femme, riche et dense en sentiments.