Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
24 décembre 2015

EMI, policier

Parler des Expériences de Mort Imminente est assez rare, dans un thriller encore plus.

L’EMI sert donc de cadre à cette intrigue policière rondement menée.

Les pages se tournent facilement, on a hâte de découvrir le prochain rebondissement et de trouver, bien sûr, le coupable.

L’auteur nous envoie sur des fausses pistes, nous cachant toujours la bonne.

Un auteur à suivre.

L’image que je retiendrai :

Celle de la spirale gravée sur le Vieux Gris, l’arbre de la propriété d’Etretat.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/12/22/quelque-part-avant-lenfer-niko-tackian

Mitchelli, Fabio M.

Fleur Sauvage

Conseillé par
24 décembre 2015

thriller

En préambule, l’auteur déclare s’être appuyé sur des faits divers qui se sont réellement déroulés aux Etats-Unis ; ainsi que sur les vies meurtrières de Jeffrey Dahmer et Anthony Sowell. Si comme moi vous ne savez rien d’eux, tant mieux, la surprise n’en sera que plus grande.

L’auteur nous offre une immersion dans la ville de Cleveland pendant les années 80, ébranlée par la découverte d’une série de meurtres.

Les deux enquêteurs, Freddy et Victoria ne sont pas clairs dès le début. Le mystère plane.

Une écriture efficace au service du suspens, même si l’auteur a un peu trop tendance à répéter que l’on suit le diable sans vraiment le faire sentir. Dommage.

Un auteur prometteur qui n’en est pas à son coup d’essai, son premier roman La verticale du fou avait connu un engouement de téléchargement.

Pour l’anecdote : un auteur né la même année que moi et dans la même ville, le monde est si petit.

L’image que je retiendrai :

Celle du baril dans l’appartement du coupable dans lequel se décompose les corps.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/12/20/la-compassion-du-diable-fabio-m-mitchelli

Prix du Quai des Orfèvres 2016

Fayard

8,90
Conseillé par
24 décembre 2015

Prix Quai des Orfèvres 2015

Un polar de facture très classique et au dénouement peu extravagant.
Une plongée au coeur d’une équipe au sein de laquelle chacun se réparti les rôles.
La découverte de la langue des signes pour une des enquêtrice, ce qui va faire avancer la recherche du coupable.
Un bon moment de lecture.
L’image que je retiendrai :
Celle du restaurant chez Denise dans lequel tout le monde se retrouve à la fin de l’enquête et qui sert des plats cuisinés typiquement régionaux. Chacun des personnages y retrouve un peu son « chez lui ».

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/12/18/le-crime-etait-signe-lionel-olivier

19,90
Conseillé par
17 décembre 2015

policier

L’idée de départ est intéressante : les policiers connaissent le coupable, mais celui-ci se dérobe à chaque comparution, mentant et jouant de son physique pour attendrir la partie adverse.

Pas de preuves matériels directs, aucun témoin, même quand il coupe les cheveux des femmes dans les bus. Seul l’opiniâtreté des enquêteurs arrivera à bout du personnage.

Ce que j’ai moins aimé, en revanche, ce sont les libertés de ton que l’auteur prend, mélangeant les registres de langue, ce qui m’a passablement énervé. Ainsi, le suspect est qualifié de « gros con » à longueur de pages. Bof.

Ceci dit, j’ai hâte de lire la suite de ce diptyque, car la fin de ce volume ne laisse présager aucune seconde partie.

L’image que je retiendrai :

Celle de la serviette de toilette jaune canari dans la salle de bain bleu turquoise de Lily.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/12/16/prendre-lily-marie-neuser

17,90
Conseillé par
17 décembre 2015

Racine

De Racine, je ne connais que les rares pièces que j’ai lu à la fac. Je me rappelle d’une langue exigeante et de tragédies antiques.

Outre le fait que l’auteure nous parle d’une rupture amoureuse qui ne m’a pas passionnée (mais heureusement, elle ne dure que 3 chapitres), ce qui m’a surtout intéressée, c’est la vie de Jean depuis son enfance jusqu’à sa mort.

De Port-Royal, je ne connaissais pas grand chose. J’ai ainsi découvert la philosophie janséniste qui prend vie dans des murs humides au milieu de moniales recluses.

Jean, durant son enfance et une bonne partie de son adolescence, accumule du matériel linguistique pour ses futurs écrits, voulant créer une langue pure pour le Roi Soleil. Sans oublier l’insatiable défricheur des sentiments humains, capable de les restituer dans un genre ultra codé.

Roi dont il se sent proche, n’ayant qu’un an de différence.

Sans oublier le conflit avec Corneille, qui ne respect pas la règle des trois unités.

Ce qui m’a étonné, en revanche, c’est la réapparition du personnage de Didon, figure féminine qui obsède l’auteur. Alors pourquoi parler de Bérénice dans le titre ?

L’auteure nous donne à voir un personnage pétrie de contradictions : à la fois attiré par les fastes de Versailles, mais retournant inlassablement à Port-Royal.

Le tout servi par une écriture exigeante, comme pour rendre hommage à celui qui a si bien su ciselé la notre il y a 4 siècles.

L’image que je retiendrai :

Celle des nombreuses filles de Jean, dont l’aînée veut entrer au couvent à Port-Royal, mais son père le lui refuse à cause de son allégeance au Roi.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/12/13/titus-naimait-pas-berenice-nathalie-azoulai/