EAN13
9782911289040
ISBN
978-2-911289-04-0
Éditeur
Berg
Date de publication
Collection
FAITS ET REPRES
Nombre de pages
136
Dimensions
24 x 15,5 x 1 cm
Poids
248 g
Langue
français
Langue d'origine
castillan, espagnol
Code dewey
230.01
Fiches UNIMARC
S'identifier

L'agonie du christianisme

De

Traduit par

Édité par

Berg

Faits Et Repres

Indisponible
Le titre de ce livre peut déconcerter. Il faut donc préciser que le grand philosophe espagnol emploie tour à tour le mot agonie dans son double sens originel qui est celui de lutte et de déclin précédant la fin. Lutte à chaque instant de l'existence entre la foi du croyant et sa condition d'homme social. Lutte permanente dont le refus équivaudrait à un renoncement à la vie et à la recherche mystique. Sa mise en application se transforme, pour Unamuno, à travers l'étude des Ecritures et par sa familiarité avec les grands mystiques espagnols, en un christianisme individuel qui induit une inspiration à l'ascétisme. Mais cet ascétisme au plus haut degré n'est pas renoncement au monde. Il est actif, positif. Il représente l'unique moyen de préserver la vie spirituelle et de sauver l'homme de la barbarie. Il implique un engagement total et permanent car l'obéissance passive implicite tue la lutte et avec elle la vie même du christianisme.Le mot agonie est utilisé par Michel de Unamuno dans le sens qui lui est couramment donné quand il fait la distinction entre christianisme et catholicisme : "Les religions païennes, religions d'Etat, étaient politiques ; le christianisme est apolitique. Mais, comme, dès qu'il se fit catholique, et en outre romain, il se paganisa en se transformant en religion d'Etat - il y eut même un Etat pontifical ! - il devint politique et son agonie (déclin) s'accrut"Traduit de l'espagnol par Jean Cassou. La présentation et l'annotation de cette édition sont dues à Emile Poulat.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Miguel de Unamuno
Plus d'informations sur Jean Cassou
Plus d'informations sur Emile Poulat