Le cauchemar de Marx, Le capitalisme est-il une histoire sans fin ?
EAN13
9782353410552
ISBN
978-2-35341-055-2
Éditeur
Max Milo
Date de publication
Collection
L INCONNU
Nombre de pages
352
Dimensions
24 x 15,9 x 2,4 cm
Poids
529 g
Langue
français
Code dewey
330.122
Fiches UNIMARC
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Le cauchemar de Marx

Le capitalisme est-il une histoire sans fin ?

De

Max Milo

L Inconnu

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Marx considérait que le capitalisme, poussé à l’extrême, ne pouvait que mener à son autodestruction. Or il semblait avoir jusqu’ici triomphé de toutes ses crises et éliminé tous les autres modes de production, au point que ses thuriféraires voyaient poindre une « fin de l’histoire », indépassable empire de l’Argent-Roi. Mais depuis l’effondrement récent des bourses, on peut se demander si le capitalisme ne vit pas une crise dont il ne sortira pas indemne. De plus, après l’intégration des ex-pays du Tiers-Monde dans le marché capitaliste, les nouveaux terrains à conquérir vont se faire rares. D’autant plus rares que les ressources physiques de la planète pourraient bien constituer un obstacle sérieux au développement illimité de la production. Enfin les humains ne sont sans doute pas prêts à renoncer à chercher à vivre ce que Marx appelait une « vie humaine ». Denis Collin montre point par point que Marx avait tout prévu du développement de l’économie au 20e siècle, et décrypte ses mécanismes jusqu’à nos jours. Ce texte est la brillante mise au point pédagogique et polémique qu’on attendait. Le lecteur comprendra par exemple comment les mesures sociales ont pour effet souvent de renforcer la spéculation bousrsière, notamment à travers la dette publique, qui entraîne des emprunts étatiques dans le privé, et contribue massivement à la capitalisation financière. Ainsi, l’aide actuelle des Etats venant au secours des bourses prépare des dettes publiques colossales et probablement, à terme, une nouvelle crise. Et les hommes dans tout ça? Combien de destins brisés ou avortés? Nicolas Sarkozy, alors en campagne, déclarait en 2006 : « L’homme n’est pas une marchandise comme les autres ». Le futur président de la République confirmait ainsi que l’analyse de Marx est plus que jamais d’actualité : l’humain est bel et bien devenu une marchandise. Jusqu’à quand ?
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